Hmm dans la synthèse de l'étude, page 3 :
Bien qu’aucune étude épidémiologique n’ait démontré la survenue de cancers thyroïdiens après exposition à des faibles doses de radioactivité
, une étude a été réalisée par l’IPSN et l’InVS en extrapolant, à des faibles doses, l’effet connu des rayonnements ionisants, à plus fortes doses, selon l’hypothèse d’une relation dose-effet linéaire sans seuil. Cette étude a estimé que le nombre total de cancers de la thyroïde en excès, dans la population vivant dans la zone Est de la France, au moment de l’accident, serait compris entre 7 et 55 cas pour l’ensemble de la période de 25 ans entre 1991 et 2015. Ces résultats sont à comparer au nombre estimé de cancers de la thyroïde attendus dans la même population sur la même période, en l’absence de toute exposition accidentelle. Le nombre moyen de cas attendus est de 899 cancers thyroïdiens mais pouvant varier entre 839 et 959, compte tenu des incertitudes sur l’estimation. L’excès estimé entre 7 et 55 cancers est donc inférieur aux incertitudes (+/- 60) sur l’estimation du nombre de cancers attendus et n’est a priori pas détectable par une étude épidémiologique.
Donc voilà c'est assez typique : on ne détecte rien, et comme dans le domaine nucléaire on est très parano, on utilise un modèle majorant mais qu'on sait totalement faux, on en déduit un nombre de cancers
virtuels qui est négligeable par rapport au bruit de fond, au point de ne pas être détectable.
Et des anti-nucs qui tombent là dessus vont clamer : Tchernobyl, 55 enfants morts en France ! Ça sera repris partout et ça deviendra une vérité culturelle...
