4867Fermer4869
veryLe 17/11/2014 à 10:52
Lionel Debroux (./4861) :
vince: on entend rarement dire qu'un homme qui marche ou court dans la rue s'est fait emmerder, agresser sexuellement, et tuer. On entend plusieurs fois par an qu'une femme a subi ça, en revanche. Mais c'est sans doute un biais des medias ?


Humm ?

Renseigne-toi un peu smile Il y a plus d'agression physique dans la rue subis par les hommes que par les femmes (c'est très souvent aussi commis par des hommes). Il y a sûrement de multiples raisons à cela (plus d'hommes trainent dans les coins louches, et certains encore heureusement refusent de s'en prendre aux femmes )
Bref des mecs qui se font tuer dans la rue y'en a tous les deux jours, parfois après sévices horribles. regarde simplement la rubrique fait-divers ^^

Évidemment, il y a un lien entre les hommes et la violence physique.... mais toute la théorie sur le "sexisme ordinaire", la "culture du viol", etc, ne tend qu'à présenter la violence masculine comme principalement dirigée vers les femmes (pour mieux les contrôler, dominer, ou on ne sait quoi). C'est complétement faux : la violence masculine est d'abord intra-masculine, et toute société un peu civilisé protège le plus possible ses femmes de la violence masculine.
Encore aujourd'hui en prison c'est 99 pourcent d'hommes, et 80pourcent de leurs victimes sont des hommes aussi...

Bref le sujet de la violence masculine, et les problèmes liés de délinquance/insécurité, etc, sont réels, mais réduire ça à une guerre homme/femme c'est ne rien comprendre. Personnellement j'ai presque toujours pensé que les femmes étaient plus intelligentes (socialement) que les hommes, et que très souvent elles manient la violence symbolique ( voir la manipulation pure et simple) d'une main de maître.
Penser qu'elles sont, et qu'elles ont toujours été, dominées par les hommes.... c'est être sexiste, puisque c'est penser qu'elles sont de facto trop nulles et bêtes pour mieux s'en tirer que ça. En réalité elles dominent bien autant les hommes qu'elles ne sont elles-mêmes dominées, mais selon différent registres.