NilLe 23/05/2019 à 16:14
Le principal souci, à mon avis, est que les collectivités locales et l'État n'ont pas sur anticiper (enfin, à ce niveau là ce n'est pas de l'anticipation vu que ça émerge depuis quelques années) la législation, la communication et l'aménagement de la voirie. Du coup, en l'absence de cadre légal (qui aurait dû signifier l'interdiction de ces véhicules sur la voie publique), c'est devenue l'anarchie.
Sans compter que les collectivités locales - les mairies en particulier - ont tout intérêt à favoriser ces déplacements, qui participent à désengorger les grands axes et qui limitent les émissions de gaz chez eux (je n'ai pas dit que c'était moins polluant, hein, que ce soit clair ^^ c'est juste que ça pollue moins là où ça circule qu'un véhicule thermique).
Concrètement, on a une législation qui arrive avec au moins 5 ans de retard, dans un contexte où les espaces réservés aux vélos ne sont déjà pas suffisamment (et pas correctement) développés (et, là aussi, c'est clairement la faute de l'État et des collectivités qui n'ont pas respecté la législation à ce sujet), donc peu adaptés à accueillir des véhicules aussi rapides et aussi fragiles.