squalyl (./20) :
sauf que ceux qui les écoutent, eux, ils ne voient pas de la violence caricaturale comme un jeu vidéo violent mais incroyable. Ils entendent des théories, des descriptions d'actes qui font froid dans le dos mais sont réalisables. En plus n'ayant aucun modèle, les jeunes qui agissent violemment voient en ces rappeurs des maitres à penser par défaut (pas d'autorité familiale, pas de cadre, etc)
Moi aussi, je peux trouver un bouc émissaire ; certains sont gavés à la Playstation et au Grand Theft Auto et croient que c'est tout aussi facile de braquer des commerçants/banques/autres… Vu le mode opératoire de certains dans les faits divers, on a l'impression de se retrouver dans un GTA IRL.

Sinon, il y a aussi le fait que ces quartiers sont habités par des personnes aux revenus… modestes… dont la pratique du trafic de drogue par certains permet de relier les deux bouts. Sauf que le trafic de drogue, ça s'improvise pas et que pour garder le monopole des ventes, il faut avoir recours à des méthodes quasi-mafieuses où seule la loi du plus fort prévaut.
Bref, le rap est sûrement un vecteur de violence, mais certainement pas LE principal.