Je suis bien au courant de ce scandale, c'est le poison qui se vendait sous le nom de Contergan en Autriche, n'est-ce pas? Ce que je propose n'a rien à voir avec la situation de l'époque: d'un, les médicaments expérimentaux ne seraient donnés qu'à des patients consentants qu'on met au courant de l'état expérimental du médicament et des risques qui vont avec, alors qu'à l'époque, les médecins prescrivaient ce poison en masse en tant que médicament "sûr". De deux, depuis ce scandale, on est au courant des risques en particulier des remèdes non prouvés sur les femmes enceintes, donc on sera d'autant plus prudent dans ce cas et n'utilisera un médicament expérimental sur une femme enceinte que quand c'est inévitable (genre un cancer où on n'aurait autrement le choix qu'entre une chémothérapie classique avec perte sûre de l'enfant ou le décès probable de la mère).