On retourne dans nos paddocks des bords de Loire ?
Une Bugatti 35B à compresseur s'offre en spectacle, avec sa ligne légendaire mais aussi tous les petits détails qui tuent à l'intérieur et à l'extérieur
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On va commencer par les flancs : le perçage du capot pour la soupape de décharge du compresseur volumétrique qui va aller gaver le 8 cylindres en ligne de 150 cv sculpté par les orfèvres de Molsheim, les ouies multiples de refroidissement, les écrous à créneaux qui sont maintenus en position par le fil frein, la sangle en cuir qui ne va pas tarder à disparaitre, le levier en dehors de la caisse, la tringlerie longitudinale du boitier de direction.... C'est travaillé dans le moindre détail et rien n'est dû au hasard
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A l'intérieur même richesse dans le détail
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On devine en dessous des bougies de rechange douillettement installées dans leur étui en cuir une poignée de pompe. C'est une pompe qui sert à mettre de l'air sous pression dans le réservoir d'essence pour l'envoyer vers le carburateur, et on fait l'économie d'une pompe électrique ou mécanique. Cette surpression est ensuite entretenue après le démarrage par une dérivation de l'échappement qui est envoyée vers le réservoir d'essence. Même pas peur !!!
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Au détour d'une voiture, on trouve des petits détails qui font la différence, avec des marques anciennes ressuscitées par des manufacturiers actuels
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Petit arrêt sur une des MG à compresseur qui faisait le spectacle sur piste
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C'est plus moderne que les Bugatti, et un peu plus dépouillé également
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Ca reste quand même très agréable à regarder
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On voit par le capot largement échancré le compresseur, avec ses ailettes de refroidissement
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Et il reste encore des merveilles à aller voir, à 2 et 4 roues....