Kevin Kofler (./4677) :
Offrir des bonus dans le jeu contre monnaie réelle est une pratique totalement injuste et inéquitable et un moyen de prélever encore plus d'argent des joueurs à travers des coûts cachés. S'il y a des moyens de contourner cette horreur, c'est une bonne chose!
Justement, puisque tu ne me lis pas attentivement, le client OFFICIEL permettait de jouer au jeu contre un abonnement, le client NON OFFICIEL permettait d'y jouer gratuitement en faisant payer les joueurs pour avoir des bonus.
Donc "les moyens de contourner cette horreur" a été pour Ankama (l'éditeur) de porter plainte pour faire stopper les serveurs privés.
Surtout quand les admins de ces serveurs privés se faisaient des centaines de milliers d'euros sur le dos des joueurs en n'ayant presque rien développé : un serveur indépendant sans avoir travaillé le gameplay, le code, le graphisme, la communauté...
Offrir ainsi "tout sur un plateau" au nom de la liberté n'est strictement pas une bonne chose. J'attends plutôt des développeurs de logiciels libre de créer des jeux libres avec de grandes communautés et une vraie valeur au jeu (entendre par là : autre chose qu'un énième clone de jeu à succès).
Kevin Kofler (./4677) :
"Les autres font ça aussi" n'est pas une excuse. Ça reste un spyware invasif qui tourne sur ta machine alors que tu n'en veux pas (comme un DRM).
Ce n'est pas une excuse en effet. Ce que j'ai noté dans cet exemple est que PunkBuster comme Blizzard scannent la RAM parce qu'ils n'ont pas d'autre moyen de détecter la présence de triche.
Quand tu apprends qu'en tournois de DOTA ou LOL, on a découvert que même en fournissant des machines, la triche peut se loger jusqu'au firmware de souris custom, on parle là d'une obligation liée au jeu de haut niveau. Et même de niveau amateur, j'ai adoré jouer en ligne (sur console) en multi à Dead Island, j'ai arrêté le jour où j'ai découvert qu'un bon 10% minimum de joueurs utilisaient des armes cheatées (aux caractéristiques délirantes). Jouer contre des tricheurs nuit au plaisir de jeu, sans anti-triche efficace il n'est pas de jeu multijoueur passionnant.
Kevin Kofler (./4677) :
Le modèle "pay as you wish" fonctionne beaucoup mieux avec un produit tangible qui a clairement une valeur, comme la nourriture
Une bonne foi pour toute Kevin, que fais-tu dans la vie ? comment gagnes-tu ta vie ? en détail, rien de vague.
Kevin Kofler (./4677) :
Mais justement, bnetd permet d'éviter la triche en ne jouant qu'avec des personnes auxquelles on a confiance! C'est une des principales raisons pour lesquelles il a été développé!
Et rien n'empêche de le modifier pour en faire des serveurs plus étendus à côté pour un plus large public en ajoutant les triches au milieu.
Blizzard a voulu stopper un ruisseau parce qu'ils ont pensé en voyant à long terme qu'il pourrait devenir une rivière dont ils ne pourraient plus stopper les ramifications, à moins de passer par des modifications conséquentes (comme un changement important du protocole).
L'éditeur est le maître du jeu. Il décide comment on se connecte, comment le jeu s'équilibre, qui sont les mauvais joueurs qui devraient être bannis. Ce n'est pas le rôle des spectateurs de descendre sur le terrain et dire "Attendez, nous sommes étrangers au service, mais on va vous dire comment NOUS on devrait réglementer les choses".
Toi qui a toujours pour réfléxe "Si ça ne vous plait pas, codez le", cet argument pourrait être tout aussi valable à l'idée que, pour ne pas avoir de problèmes avec Blizzard, les responsables auraient pu coder leur serveur... pour leur jeu, et si possible pas une copie carbone des jeux Blizzard.
Pour les autres points, je renonce à répondre. Tu ne t'opposes pas au concept de propriété intellectuelle, tu te décris dans un monde où ce concept est inexistant. Au final, tu agis comme un dictateur de la liberté. J'ai été attiré par le monde de Linux et du logiciel libre parce qu'il proposait une alternative, qui veut cohabiter avec les autres philosophies existantes pour que chacun choisisse ce qu'il veut. Le monde du logiciel libre que tu décris est une dictature qui veut imposer sa vision unique du monde du logiciel, où on a le "choix" comme par exemple de choisir sa distribution Linux, choisir la version package ou compiler les binaires soit même, tout le choix du monde tant qu'il s'agit de monde du libre.