Je ne l'aurais pas dit mieux, ce témoignage est fascinant.
C'est d'autant plus intéressant avec l'évolution décrite de la situation : d'abord l'incompréhension du procédé, puis le rattachement du sujet à l'aspect xénophobe de leur culture issue d'un contrôle de l'information strictement interne.
Le dernier point est encore plus intéressant. Il y avait du détachement à rédiger un essai (le terme convient-il, ou plutôt "rédaction" ?) dans une langue étrangère (peut-être même plus à être la langue "de l'ennemi"), mais le faire dans sa langue natale pousse à davantage de réflexion et d'imagination, et semble être quelque chose dont ces jeunes n'ont pas l'habitude.
Ce qui me fait me demander si le Corée du Nord pourrait évoluer. Je ne sais pas s'il y a eu des précédents de nations avec un mode de pensées aussi fermé sur lui-même qui s'en est sorti dans intervention (plus clairement, envahissement) depuis l'étranger.
J'ai aussi un sketch des Guignols en tête durant les années Sarkozy, où le président éponyme avait réuni les principaux journalistes en voulant mettre en place une démarche originale : chaque semaine, ils pourront traiter un sujet libre.
Ce qui avait donné lieu à des réactions diverses comme "vous nous donnerez des listes de sujets libres" ou encore "les jours de sujet libre, pourra t-on poser un RRT ?", et se finissant par Elkabbach se dressant fièrement contre l'oppression en affirmant que sa conscience journalistique lui interdisant de traiter un sujet libre.
./239Je pense pourtant que Zuckerberg est une bonne idée pour ces jeunes : un étudiant tout comme eux a réussi à avoir une idée qui a fait de lui (à travers sa création) une des personnes les plus influentes du monde (cela devrait plus les marquer que l'idée de richesse).
Quelque chose qui pourrait faire dire que "N'importe qui pourrait réussir, pas seulement Kim Il Sung, même vous". Je doute que le côté "vie privée" ait été développé en détail dans cet exemple, surtout pour des notions culturellement différentes.