squalyl (./41) :
As tu pu faire des enregistrements électroencélographiques sur toi même pour vérifier dans quelle phases de sommeil tu passais réellement?
Nope, mais ça fait un moment que je veux m'acheter un Rem Dreamer pour m'aider dans mes rêves lucides (un appareil autrement plus costaud que cette merde de Remee qui a fait flamber Kickstarter alors qu'il ne détecte pas les REM : la première appli "rêve lucide" pour smartphone ferait mieux que ça). La récolte des données produites par l'appareil permet de lister les phases avec/sans REM (sommeil léger/sommeil paradoxal).
En revanche pour plus de détails, il me faudrait effectivement du matos plus médical. À vrai dire, j'aimerai être volontaire pour une étude médicale sur le long terme sur le sommeil polyphasique, tant qu'elles n'auront pas été faite cette pratique restera pour le public un genre d'expérience new-age.
OBO (./42) :
Perso, une méthode qui utilise un terme comme "übermensh", je m'en éloigne en courant.
Uberman est un des deux principaux régimes, son nom vient du fait qu'il s'agit du plus rentable mais aussi du plus pénible à assimiler. Peut-être que le nom de l'autre régime "everyman" te gênera moins

melbou (./43) :
comment tu fais au ski ou en rando?
Pas de ski, pas de rando, donc pas de problème \o/
Plus sérieusement, l'un des intérêts à se mettre au polyphasique n'est pas de remplacer son rythme du sommeil, mais de devenir maléable. Il est facile de passer de l'un à l'autre, ainsi reprendre un sommeil monophasique permet pendant une période choisie d'avoir des journées complètes.
Ce que je recommande est que pour passer du polyphasique au monophasique, il faut sauter la dernière sieste (en everyman) ou les deux dernières (en uberman) avant l'heure à laquelle on veut se coucher, le contrecoup de sauter ces siestes permettra de s'endormir sans manque de fatigue. Les jours suivants, le simple fait de ne pas dormir en journée donne un sommeil monophasique normal. Testé et approuvé, quand je passe mes vacances chez mes parents ou amis, ils comprendraient mal que je les lâche en journée pour faire des siestes régulières.
Pour passer du monophasique au polyphasique, je recommande de reprendre les siestes juste après la dernière nuit complète de sommeil, quelque soit l'écart entre la nuit passée et la prochaine sieste, suivant le rythme habituel. La première ou deuxième sieste ne provoquera peut-être pas d'endormissement, mais l'important est que le corps comprenne qu'il reprend ses phases de repos.
melbou (./43) :
Je trouve ça contraignant de devoir dormir à heures fixes
Tu peux t'accorder dans les 30 à 60 minutes d'écart par rapport à l'heure programmée. En revanche, sauter une sieste conduit à un méchant coup de barre, mais rien de pire que si tu avais fait une courte nuit avant d'aller au boulot.
En revanche, il n'est pas bon pour l'habitude du corps de dormir plus sous prétexte qu'on a sauté une sieste. Quand vous faites une nuit blanche, vous ne dormez pas 16h la nuit suivante. Ne doublez donc pas la prochaine sieste.