Yoshi NoirLe 14/03/2015 à 10:26
[…] édité pour les besoins du topic
ENSUITE… je vois que ça a parlé de conflit intergénérationnel. On peut gloser tant qu'on veut du côté philosophique de la recherche du bonheur, il y a des faits qui sont bien plus parlants. Laissez-moi vous dumper tout une série d'articles qui parlent du sujet.
Articles des Échos sur un rapport de la Cour des Comptes :
http://www.lesechos.fr/13/09/2012/lesechos.fr/0202265272027_les-avantages-fiscaux-des-retraites-dans-le-viseur-de-la-cour-des-comptes.htm
Les avantages fiscaux des retraités dans le viseur de la Cour des comptes.
http://www.economist.com/node/21563725?spc=scode&spv=xm&ah=9d7f7ab945510a56fa6d37c30b6f1709
The economic legacy left by the baby-boomers is leading to a battle between the generations.
http://www.lefigaro.fr/pratique-patrimoine/20070601.WWW000000276_heritage_.html
Aujourd'hui, chacun hérite en moyenne à l'âge de 53 ans d'un patrimoine de 34 000 euros. L’allongement de la durée de la vie a modifié la solidarité entre les générations.
http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/21/la-dette-c-est-la-faute-aux-baby-boomers
ÉTATS-UNIS • La dette, c’est la faute aux baby-boomers
La crise de l’endettement qui secoue Washington et Athènes révèle au grand jour l’égoïsme des individus nés juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
De fait, s’il y a un sentiment qui unit les crises européenne et américaine, c’est l’impression que les enfants du baby-boom se comportent mal, que cette génération restera dans les mémoires pour l’abondance et la liberté incroyables qu’elle a reçues de ses parents et la dette et les contraintes incroyables qu’elle a laissées à ses enfants.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-traite-des-jeunes-80710
La traite des jeunes
- • La rente professionnelle;
• La rente financière : la dette des jeunes.
• La rente générationnelle les retraites
...
Aujourd’hui dans une société de rentiers, sans inflation, figée dans ses corporatismes (la droite garde son électorat âgé la gauche ses travailleurs installés) les jeunes doivent faire leur place, ils devront peut-être comme en 68, secouer cette société affaissée et totalement immobile, une société qui compte sur ses jeunes pour affronter le monde, la précarité et les difficultés des temps futurs. Les parents se sacrifiaient pour l’avenir de leurs enfants (y compris en donnant leur vie), notre génération sacrifie ses enfants pour garder son pouvoir d’achat moderne.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-les-seniors-ne-veulent-pas-payer_237691.html
Dette: les seniors ne veulent pas payer
Le sondage BVA réalisé pour "L'Expansion" est formel : les plus de 60 ans refusent tout nouvel impôt pour redresser les finances publiques et défendent mordicus leur retraite. Pourtant, ils sont globalement les plus favorisés.
Jacqueline est une enfant de l'après-guerre. Lorsqu'elle est entrée sur le marché du travail, au coeur des Trente Glorieuses, son diplôme de dactylo en poche, elle n'a eu aucun mal à trouver un poste. Elle a même choisi son employeur, tant les propositions d'embauche étaient nombreuses : une maison de couture parisienne, où elle a fait toute sa carrière. Elle y a rencontré son époux. Ils ont eu trois enfants, ont acheté une maison confortable, et se sont même constitué un joli patrimoine. "Une vie sans embûches", avoue-t-elle. Aujourd'hui à la retraite, elle songe à voyager, d'autant qu'elle et son mari sont en pleine santé. Mais si, au détour de la conversation, vous lui faites remarquer que sa génération a profité à la fois d'une situation économique exceptionnelle et de la générosité d'un Etat qui dépensait bien au-delà de ses moyens, et que, après tout, il ne serait pas absurde qu'elle mette la main à la poche, histoire de ne pas laisser toutes les factures (retraites, santé, dette publique...) à la charge des jeunes générations, elle vous répond sans détour : "Pas question, j'ai suffisamment cotisé !"
...
Même l'OCDE, dans un rapport d'avril 2010, s'inquiète de l'émergence, en France, d'une génération sacrifiée. 20% des moins de 30 ans vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Chez les retraités, la frange aujourd'hui la plus riche de la population, ils ne sont que 7%. Car, outre qu'elle a bénéficié d'un cycle de croissance exceptionnel et de toute la sollicitude de l'Etat providence, la génération des baby-boomeurs avait aussi pu compter sur des taux d'intérêt formidablement attractifs. "Pendant nombre d'années, ils ont même été inférieurs à l'inflation. Autrement dit, s'endetter, c'était s'enrichir", fait remarquer Patrick Artus, responsable des études économiques à Natixis. Du coup, 76% des seniors sont propriétaires de leurs résidences principales, contre 54% des actifs. Pour l'acquisition d'un même bien, les jeunes doivent aujourd'hui travailler deux fois plus longtemps que leurs parents.
L'argent public va surtout aux personnes âgées
Un rééquilibrage des politiques économiques en faveur des jeunes générations est-il possible ? Rien ne permet de l'entrevoir, au contraire. "L'Etat consacre ses dépenses les plus importantes aux plus âgés", souligne Agnès Verdier-Molinié, vice-présidente de l'Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques. "Quant au minimum vieillesse, il s'élève à 708 euros par mois. C'est peu, mais c'est plus que les 460 euros du RMI, que les jeunes ne touchent qu'à partir de 25 ans. Difficile de faire mieux en termes d'injustice sociale, soupire Olivier Ferrand. D'ailleurs, aucun pays ne maltraite autant sa jeunesse. Et ce n'est pas tout : en matière de fiscalité, la France est une véritable essoreuse de pouvoir d'achat des jeunes au profit de leurs aînés."
La France a arbitré en faveur des vieux au détriment des jeunes.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72842
Dossier complet sur les jeunes qui se font baiser par les vieux, en terme d'emplois/immo/impôts/etc...
Conflit générationnel : et encore merci pour toutes les dettes
Les stagiaires vont cotiser pour les retraites !
Pour plus d'informations, lire les travaux de Louis Chauvel sur le sujet :
Une France qui sacrifie sa jeunesse
« Je suis une variable d'ajustement »
Lire aussi :
[*] Le destin des générations, de Chauvel
[*] Les générations déshéritées, de Mickaël Mangot
Le conflit intergénérationnel, c'est aussi les vieux rentiers vs. les jeunes actifs qui cherchent un truc un peu plus grand que les clapiers.
Réaction de mamie multi-propriétaire qu'on qualifiera de « classique » :
J'en vois bien qui essaieront de me trouver l'exemple de leur arrière-grand-mère qui est au minimum vieillesse car mère au foyer pendant toute son existence ou bien un métier au salariat précaire et qui trime pour payer ses impôts locaux, mais ça m'en touchera une sans faire bouger l'autre. De plus, cette catégorie de personnes est plutôt de la génération avant celle des baby-boomers. Et pour enfoncer le clou, je vous peux balancer le RSA, 500 € par mois, qu'on ne touche pas avant 25 ans ET si on ne fait pas d'études. Et après on s'étonne que les étudiants soient obligés de bosser à plein temps au détriment de leurs études pour SURVIVRE BORDEL.
Aussi, comme disait feu Hippo : « Brûle ta télé », étant donné que ce média est devenu un vecteur de communication de vieux pour les vieux. Les rares jeunes qui y entrent sont plutôt des taupes qui ont totalement embrassé le train de vie des baby-boomers. Les meilleurs exemples d'émissions à destination des vieux ? « Les Grands du Rire » et « les Enfoirés », dont j'ai posté ailleurs le lien vers leur dernier clip. Quelle a été la réaction des concernés ? Ils n'ont rien compris, ils ont cru qu'on tapait sur la solidarité (Jamel) ou sur les Restos du Cœur (Goldman, Le Forestier…).
Autre vecteur de communication : la presse d'opinion. Les Le Point, Nouvel Obs, Express, etc… qui font de l'immobilier un bon marronnier pour communiquer aux rentiers. Duflot avait bien compris le problème des prix immobiliers, malheureusement, ce pays est arc-bouté sur ses principes d'acheter petit pour revendre plus cher, alors que ce n'est plus possible vu le salaire moyen de la génération Y. Faudra pas venir se plaindre quand dans 40 ans que la France sera un Detroit généralisé (moins les héritages). Lire cet article pour plus d'infos.
Aussi, les baby-boomers constituent la majeure partie des électeurs des partis dominants PS et UMP ; d'où le fait qu'ils ont pleinement profité des mesures fabriquées au départ pour minimiser la pauvreté relative de leurs aînés pour s'en foutre plein les fouilles, comme la CSG moindre pour les retraités. Ce système va droit dans le mur, et on fonce dans ce mur en klaxonnant. Je ne compte pas sur le FdG pour changer ça vu qu'il défend corps et âme ce système déficitaire et du côté du FN et à sa droite qui tend le bras, on préfère taper sur « la gabegie des socialistes », « les sionistes qui dirigent la France en sous-main » ou « les arabes qui glandent en pompant les aides sociales », alors que ce sont des putains de fonds de pension qui ne pensent qu'au rendement et qu'à la redistribution de dividendes aux actionnaires qui ruinent le pays…
Bref :
Extrait de « Les Vieux Fourneaux »
Et s'il faut faire un fork dans la catégorie « Discussions Générales » pour en discuter plus longuement, c'est fort bienvenu.
ENSUITE… je vois que ça a parlé de conflit intergénérationnel. On peut gloser tant qu'on veut du côté philosophique de la recherche du bonheur, il y a des faits qui sont bien plus parlants. Laissez-moi vous dumper tout une série d'articles qui parlent du sujet.
Articles des Échos sur un rapport de la Cour des Comptes :
http://www.lesechos.fr/13/09/2012/lesechos.fr/0202265272027_les-avantages-fiscaux-des-retraites-dans-le-viseur-de-la-cour-des-comptes.htm
Les avantages fiscaux des retraités dans le viseur de la Cour des comptes.
http://www.economist.com/node/21563725?spc=scode&spv=xm&ah=9d7f7ab945510a56fa6d37c30b6f1709
The economic legacy left by the baby-boomers is leading to a battle between the generations.
http://www.lefigaro.fr/pratique-patrimoine/20070601.WWW000000276_heritage_.html
Aujourd'hui, chacun hérite en moyenne à l'âge de 53 ans d'un patrimoine de 34 000 euros. L’allongement de la durée de la vie a modifié la solidarité entre les générations.
http://www.courrierinternational.com/article/2011/07/21/la-dette-c-est-la-faute-aux-baby-boomers
ÉTATS-UNIS • La dette, c’est la faute aux baby-boomers
La crise de l’endettement qui secoue Washington et Athènes révèle au grand jour l’égoïsme des individus nés juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
De fait, s’il y a un sentiment qui unit les crises européenne et américaine, c’est l’impression que les enfants du baby-boom se comportent mal, que cette génération restera dans les mémoires pour l’abondance et la liberté incroyables qu’elle a reçues de ses parents et la dette et les contraintes incroyables qu’elle a laissées à ses enfants.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-traite-des-jeunes-80710
La traite des jeunes
- • La rente professionnelle;
• La rente financière : la dette des jeunes.
• La rente générationnelle les retraites
...
Aujourd’hui dans une société de rentiers, sans inflation, figée dans ses corporatismes (la droite garde son électorat âgé la gauche ses travailleurs installés) les jeunes doivent faire leur place, ils devront peut-être comme en 68, secouer cette société affaissée et totalement immobile, une société qui compte sur ses jeunes pour affronter le monde, la précarité et les difficultés des temps futurs. Les parents se sacrifiaient pour l’avenir de leurs enfants (y compris en donnant leur vie), notre génération sacrifie ses enfants pour garder son pouvoir d’achat moderne.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-les-seniors-ne-veulent-pas-payer_237691.html
Dette: les seniors ne veulent pas payer
Le sondage BVA réalisé pour "L'Expansion" est formel : les plus de 60 ans refusent tout nouvel impôt pour redresser les finances publiques et défendent mordicus leur retraite. Pourtant, ils sont globalement les plus favorisés.
Jacqueline est une enfant de l'après-guerre. Lorsqu'elle est entrée sur le marché du travail, au coeur des Trente Glorieuses, son diplôme de dactylo en poche, elle n'a eu aucun mal à trouver un poste. Elle a même choisi son employeur, tant les propositions d'embauche étaient nombreuses : une maison de couture parisienne, où elle a fait toute sa carrière. Elle y a rencontré son époux. Ils ont eu trois enfants, ont acheté une maison confortable, et se sont même constitué un joli patrimoine. "Une vie sans embûches", avoue-t-elle. Aujourd'hui à la retraite, elle songe à voyager, d'autant qu'elle et son mari sont en pleine santé. Mais si, au détour de la conversation, vous lui faites remarquer que sa génération a profité à la fois d'une situation économique exceptionnelle et de la générosité d'un Etat qui dépensait bien au-delà de ses moyens, et que, après tout, il ne serait pas absurde qu'elle mette la main à la poche, histoire de ne pas laisser toutes les factures (retraites, santé, dette publique...) à la charge des jeunes générations, elle vous répond sans détour : "Pas question, j'ai suffisamment cotisé !"
...
Même l'OCDE, dans un rapport d'avril 2010, s'inquiète de l'émergence, en France, d'une génération sacrifiée. 20% des moins de 30 ans vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Chez les retraités, la frange aujourd'hui la plus riche de la population, ils ne sont que 7%. Car, outre qu'elle a bénéficié d'un cycle de croissance exceptionnel et de toute la sollicitude de l'Etat providence, la génération des baby-boomeurs avait aussi pu compter sur des taux d'intérêt formidablement attractifs. "Pendant nombre d'années, ils ont même été inférieurs à l'inflation. Autrement dit, s'endetter, c'était s'enrichir", fait remarquer Patrick Artus, responsable des études économiques à Natixis. Du coup, 76% des seniors sont propriétaires de leurs résidences principales, contre 54% des actifs. Pour l'acquisition d'un même bien, les jeunes doivent aujourd'hui travailler deux fois plus longtemps que leurs parents.
L'argent public va surtout aux personnes âgées
Un rééquilibrage des politiques économiques en faveur des jeunes générations est-il possible ? Rien ne permet de l'entrevoir, au contraire. "L'Etat consacre ses dépenses les plus importantes aux plus âgés", souligne Agnès Verdier-Molinié, vice-présidente de l'Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques. "Quant au minimum vieillesse, il s'élève à 708 euros par mois. C'est peu, mais c'est plus que les 460 euros du RMI, que les jeunes ne touchent qu'à partir de 25 ans. Difficile de faire mieux en termes d'injustice sociale, soupire Olivier Ferrand. D'ailleurs, aucun pays ne maltraite autant sa jeunesse. Et ce n'est pas tout : en matière de fiscalité, la France est une véritable essoreuse de pouvoir d'achat des jeunes au profit de leurs aînés."
La France a arbitré en faveur des vieux au détriment des jeunes.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=72842
Dossier complet sur les jeunes qui se font baiser par les vieux, en terme d'emplois/immo/impôts/etc...
Conflit générationnel : et encore merci pour toutes les dettes
Les stagiaires vont cotiser pour les retraites !
Pour plus d'informations, lire les travaux de Louis Chauvel sur le sujet :
Un article de Chauvel : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/03/les-jeunes-sont-mal-partis_1460368_3232.html
Une réaction à son article sur un blog lambda : http://bouillaud.wordpress.com/2011/01/06/les-jeunes-sont-mal-partis-et-louis-chauvel-est-bien-arrive/
Un autre sur son site officiel http://www.louischauvel.org/ofceralentissementgenerationnel5.pdf
Une France qui sacrifie sa jeunesse
« Je suis une variable d'ajustement »
Lire aussi :
[*] Le destin des générations, de Chauvel
[*] Les générations déshéritées, de Mickaël Mangot
Le conflit intergénérationnel, c'est aussi les vieux rentiers vs. les jeunes actifs qui cherchent un truc un peu plus grand que les clapiers.
www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/ECOFRA11c_D1Ineggene.pdfLes cohortes nées jusqu’à la fin des années 1940 bénéficiaient d’un net progrès générationnel :
d’une génération à la suivante, les conditions d’emploi étaient plus favorables à l’entrée sur
le marché du travail, le niveau de vie augmentait régulièrement, l’accès était plus fréquent àl’éducation et à la propriété d’un logement.
concernant la propriètude par cohorte d'âge :
http://hfr-rehost.dev.syn.fr/preview/self/f50f94e60d4aa30d3b0d7b300c24bd3212a53414.jpg
http://hfr-rehost.dev.syn.fr/preview/self/2d2b8935615a9f71897b4c1ac03e3b32f85a321f.jpg
Sinon y a aussi cet article du grand maître Moulliard dont je retiens cet extrait :Le nombre de ménages propriétaires a augmenté de 50 % entre 1984 et 2006
, mais son évolution est très différente selon la tranche d’âge : s’il a fait plus que doubler chez les 70 ans et plus, ainsi que pour la tranche 65-69 ans, sa progression a été nettement moindre (50 % environ) chez les 45-59 ans et surtout il a diminué chez les moins de 40 ans.
http://www.anil.org/typo3temp/pics/03bc152864.jpg
http://www.anil.org/publications-et-etudes/etudes-et-eclairages/etudes-et-eclairages-2012/augmentation-de-la-part-des-menages-ages-progression-du-taux-de-proprietaires-occupants/
Réaction de mamie multi-propriétaire qu'on qualifiera de « classique » :
Suite au décès de mon pere , je m'occupe du patrimoine de ma mère, je suis aussi nue-propriétaire.
Elle dispose d'une résidence principale et une résidence secondaire. Faibles économies environ 10ke.
Elle dispose comme revenus mensuels de 1100euros.
Avec l'explotion des impôts et des charges, elle doit chaque mois réduite son épargné.
Quels conseils me donneriez vous.
Je n'arrive pas a trouver une solution, car cela est douleureux pour moi.
Valeur RP 200ke
Valeur RS 250ke un mas en Provence qui appartient a notre famille depuis au moins 1800.
Difficile de se séparer donc de la RS.
La vente de la RP pour un produit type f2 pourrait être envisage le hic, c'est que en RP un f2 de qualité avec ascenceur coûte avec FN environ 140 a 150 ke
Epargne a ce rythme dans 2 ans il y en a plus.
Je dit pas merci a zéro et mimolette d'avoir viré la part des veuves!
J'en vois bien qui essaieront de me trouver l'exemple de leur arrière-grand-mère qui est au minimum vieillesse car mère au foyer pendant toute son existence ou bien un métier au salariat précaire et qui trime pour payer ses impôts locaux, mais ça m'en touchera une sans faire bouger l'autre. De plus, cette catégorie de personnes est plutôt de la génération avant celle des baby-boomers. Et pour enfoncer le clou, je vous peux balancer le RSA, 500 € par mois, qu'on ne touche pas avant 25 ans ET si on ne fait pas d'études. Et après on s'étonne que les étudiants soient obligés de bosser à plein temps au détriment de leurs études pour SURVIVRE BORDEL.
Aussi, comme disait feu Hippo : « Brûle ta télé », étant donné que ce média est devenu un vecteur de communication de vieux pour les vieux. Les rares jeunes qui y entrent sont plutôt des taupes qui ont totalement embrassé le train de vie des baby-boomers. Les meilleurs exemples d'émissions à destination des vieux ? « Les Grands du Rire » et « les Enfoirés », dont j'ai posté ailleurs le lien vers leur dernier clip. Quelle a été la réaction des concernés ? Ils n'ont rien compris, ils ont cru qu'on tapait sur la solidarité (Jamel) ou sur les Restos du Cœur (Goldman, Le Forestier…).
Autre vecteur de communication : la presse d'opinion. Les Le Point, Nouvel Obs, Express, etc… qui font de l'immobilier un bon marronnier pour communiquer aux rentiers. Duflot avait bien compris le problème des prix immobiliers, malheureusement, ce pays est arc-bouté sur ses principes d'acheter petit pour revendre plus cher, alors que ce n'est plus possible vu le salaire moyen de la génération Y. Faudra pas venir se plaindre quand dans 40 ans que la France sera un Detroit généralisé (moins les héritages). Lire cet article pour plus d'infos.
Aussi, les baby-boomers constituent la majeure partie des électeurs des partis dominants PS et UMP ; d'où le fait qu'ils ont pleinement profité des mesures fabriquées au départ pour minimiser la pauvreté relative de leurs aînés pour s'en foutre plein les fouilles, comme la CSG moindre pour les retraités. Ce système va droit dans le mur, et on fonce dans ce mur en klaxonnant. Je ne compte pas sur le FdG pour changer ça vu qu'il défend corps et âme ce système déficitaire et du côté du FN et à sa droite qui tend le bras, on préfère taper sur « la gabegie des socialistes », « les sionistes qui dirigent la France en sous-main » ou « les arabes qui glandent en pompant les aides sociales », alors que ce sont des putains de fonds de pension qui ne pensent qu'au rendement et qu'à la redistribution de dividendes aux actionnaires qui ruinent le pays…
Bref :
Extrait de « Les Vieux Fourneaux »
Et s'il faut faire un fork dans la catégorie « Discussions Générales » pour en discuter plus longuement, c'est fort bienvenu.