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Yoshi NoirLe 14/07/2015 à 08:07
flanker (./10) :
Bah on ne sait pas trop ce qu'il a eu comme pression, mais effectivement, il a vraiment capitulé sorry (et je pense que le FdG ferait exactement la même chose)

Le fait d'avoir des banques qui persistaient à être fermées n'a pas dû aider…
flanker (./3) :
* Les Grecs ont essayé la droite, la gauche et l'extrême gauche. Vers quoi vont-ils se diriger maintenant ?

Aube dorée. Et là, les négociations à Bruxelles vont tourner très court : une balle pour Dijsselbloem, deux pour Merkel, quatre pour Schäuble.
(Au passage, Syriza, c'est la gauche radicale. L'EG prône le pouvoir par la force, sans passer par des élections).
My 2 cents
Ce qui vient de se passer en Grèce est tout bonnement catastrophique bien évidemment pour la Grèce elle-même, mais aussi pour l'UE. Quel que soit l'avis qu'on puisse porter sur Tsípras, son gouvernement et sa façon d'avoir mené les « négociations », toutes les craintes des eurosceptiques se sont avérées. La zone euro est « sauvée », mais à quel prix : celui de voir un seul pays dicter ses lois envers un autre. La dernière fois qu'on a humilié un pays européen ainsi en promettent qu'il paiera, ça n'a pas très bien marché.

Pire encore, sont les élites médiatiques qui usurpent décidément de plus en plus leur statut d'élite ; cf. Serge Moati dans C dans l'air qui a osé dire que c'était quasiment une bonne chose de mettre sous tutelle un pays et asphyxier un gouvernement pourtant démocratiquement élu et dont la légitimité avait été plus que confirmée ces derniers jours. Ce qui est nouveau, c'est que là où les négociations se faisaient dans des milieux clos, nous avons eu les opinions publiques qui ont pu constater quasiment minute par minute l'intransigeance de l'Allemagne et de la Finlande via Twitter. L'UE est définitivement un carcan politique et les agissements de l'Allemagne sont à des lieues de la conception d'un peuple européen uni et dans la paix en entretenant la marotte du grec fainéant fraudeur finefficace. Mais le plus grave, c'est qu'il y a des gens qui y croient et qui boivent ce discours méprisant envers la Grèce.

L'UE est-elle morte ? Pas encore, mais elle prend bien le chemin vers une implosion, à l'instar de ce qui s'est passé dans la première moitié du vingtième siècle. Ce qui s'est passé en Grèce est également un exemple pour qui veut changer de politique économique : dorénavant, il faudra prôner une sortie de la zone euro directement pour espérer changer les choses. On criera à la montée des populimses, mais ce ne sera que le résultat des pratiques de l'Allemagne se voulant hégémonique laissé en roue libre du fait de la nullité des dirigeants de la France.
Tout cela laisse un sale goût dans la bouche et Dieu seul sait ce qui se passera maintenant, d'autant plus que le krach boursier chinois pousse derrière.