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MeowcateLe 25/09/2015 à 10:14
Kevin Kofler (./561) :
La violence part presque toujours de l'extrême-droite
Pour grossièrement simplifier, l'extrême-droite est un parti élitiste : pour que le pays aille bien, il suffit de rester entre élites, citoyens "de souche" du pays, le problème vient des étrangers. C'est "chacun fait comme il lui plait, tant qu'on ne se mélange pas", l'important est la liberté de l'individu local.
Du côté de l'extrême gauche, tout le monde peut être accepté, car les gens à problèmes peuvent aussi bien être locaux qu'étrangers. Pour résoudre les soucis, il faut les forcer à suivre une doctrine stricte et les faire entrer dans le rang. C'est "Tout le monde peut se mélanger, tant que chacun se tient à des règles strictes". L'important est l'obéissance du groupe pour qu'aucun maillon de la chaîne ne cède.
Dans un cas comme l'autre, on ne les appelle pas "extrême" simplement pour leur emplacement dans le segment droite/gauche.
Kevin Kofler (./566) :
… et tu ne fais que confirmer ce que je dis: la violence part de droite.
J'ai vu un beau film il y a deux jours, "The lady", sur la vie de Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix qui s'est battu pour libérer son pays de la junte militaire. Après avoir vu cela, ça donne peu envie de penser que la violence part forcément de la droite.
En tout cas peu quand le pouvoir forcé, le concept de "démocratie parlementaire par un parti unique", les répressions sanglantes contre les étudiants et contestataires, la dégradation économique du pays, l'absence de respect des Droits de l'Homme, l'ouverture vers des élections libres sous la pression de la population... avant d'annuler les résultats et réduire au silence les candidats opposés quand on découvre que l'on se prend une raclée en terme de votes.
Je ne pense vraiment pas que la violence ait un bord politique.