Nhut (./205) :
Je veux bien le texte de loi qui dit que j'ai pas le droit de mettre des commentaires sur les patients, tiens.
Zerosquare (./206) :
Je ne sais pas si quelque-chose comme "colérique" ou "casse-couilles" relève de la RGPD. Ce n'est pas une information personnelle que le client a fourni, c'est une opinion du commerçant.
C'est une information personnelle dès qu'elle a trait à une personne physique. Qui plus est si la personne n'a pas connaissance de cette information ni possibilité de la consulter (l'article 39 stipule que toute personne doit avoir possibilité d'accéder à ses données personnelles [ce qui recouvre toute donnée la concernant] - il y a des cas d'exception comme pour la sécurité intérieure et extérieure : dans ces cas-là, c'est un tiers mandaté par la CNIL qui effectue le contrôle des données au nom du requérant et dit simplement si c'est en règle ou non).
Tu peux éventuellement te protéger derrière l'article 46 pour les notes concernant les allergies, mais pas pour les commentaires subjectifs (qui sont, globalement, à proscrire).
Un article (belge) concernant les données subjectives et commentaires :
http://siriuslegaladvocaten.be/les-donnees-subjectives-dont-les-commentaires-sont-aussi-des-donnees-a-caractere-personnel/ (chapitre III).
La jurisprudence Acadomia est un excellent exemple de ça (c'était pour la France à l'époque, mais c'était déjà équivalent dans la loi Belge qui devait suivre la directive européenne de 1995, et plus encore aujourd'hui avec le RGPD) :
http://www.lepoint.fr/societe/les-fichiers-du-scandale-d-acadomia-27-05-2010-459564_23.phphttps://www.nextinpact.com/archive/57235-acadomia-deliberation-decision-cnil-groscon.htmLa délibération (anonymisée) :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCnil.do?id=CNILTEXT000022913264La confirmation du conseil d'état :
https://www.legalis.net/actualite/le-conseil-detat-confirme-lavertissement-public-de-la-cnil-a-acadomia/