c'est marrant, car cette apologie de l'action "militante" (ou du moins en accord avec ses idées) associé à cet anti-intellectualisme marqué me rappellent la critique de certains courants politiques assez mal vus de nos jours (par exemple, c'est une critique que l'on a beaucoup adressé au fascisme, relativement à tord; à certains mouvements maoïste, tels les khmers rouges, à raison, ou pour prendre un exemple plus contemporain à l'islamisme, etc. )
Je pense que l'on peut défendre le premier point (en bref, accorder sa vie à ses idées, vivre concrètement sa philosophie, idée défendue dès les pré-socratiques ) sans pour autant donner à ce point dans l'anti-intellectualisme et l'anti-débat. D'ailleurs en quoi distribuer des "tracts" (c'est-à-dire de la propagande de bas étage visant les faibles d'esprit) serait plus intelligent que de débattre finement avec un contradicteur ? Des fois le débat tourne au blocage et à la stérilité et il ne sert à rien de le continuer, mais des fois il apporte vraiment des éléments intéressants.
Enfin je ne résiste pas à conseiller la lecture de
Le militantisme, stade suprême de l’aliénation afin de bien réfléchir au cadre de son action.