C'est "marrant"...

Je bosse en plein milieu du carnage d'hier, je navigue entre Nation et ce boulevard Voltaire.

Il y a peu, en fait, à l'autre bout du cours de Vincennes, l'Hyper Cacher
Juste avant, Charlie Hebdo, mêmes zones (Paris est si petit). Par des gamins, des frères, que mon cousin (en Corrèze, lorsque ces pauvres bougres étaient placés) a vu jouer au foot.
Des gamins qui ont terminé à Dammartin (77), dans cette ZI sur laquelle j'allais faire du vélo avec mes copains, car j'y vivais la moitié de ma jeunesse, entre Montreuil et là-bas, chez mes grands-parents.

Mais en fait, je suis comme tout Francilien, et par extension comme beaucoup de Français potentiels, proche du truc. Tiraillé entre effroi, peine et - même - un esprit revanchard.

Alors, sur les Internets, ça suppute, ça attise la haine, ça pleure et demandant si on a vu un(e)telle ou pas dans le quartier, même ce matin, encore. Alors c'est encore plus triste.

Je n'arrive pas à en vouloir aux étalements d'états-d'âme (parce que c'est ce que je suis en train de faire), parce que ça peut s'avérer nécessaire, parce qu'on peut se sentir aidé en étant lu, parce qu'on a les deux pieds dans une histoire, pas la grande qui soit.

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J'implore le ciel d'éclairer un minimum ces esprits, ceux qui pensent que l'obscurantisme peut être éradiqué par l'obscurité et la violence.

La source du problème n'est pas en Syrie ou dans les rangs des armées, elle est sous notre toit et ce sont NOS enfants. Parce qu'un vase qu'on ne remplit pas d'amour trouvera toujours des verseurs de haine pour le remplir.

Il EST question de religion, mais d'une religion dont ces âmes pauvres, ces pratiquants en perdition en ont pris le livre pour n'en garder que la reliure. Un prétexte. D'aucuns se seraient emparés d'un Livre (qu'il soit politique ou religieux), tout est question de période et de contexte global.

Ostraciser, non. Éduquer, oui.

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Ce sera mon seul post ici. J'en au un peu marre, pour le moment.