Meowcate (./506) :
ce n'est pas parce que Bolsonaro est d'extrême droite qu'il est ultra-capitaliste (il est libéral, c'est différent), pas plus qu'il n'est fasciste (extrême-droite->nazi->fasciste serait un raccourci grossier). (extrême-droite->nazi->fasciste serait un raccourci grossier)

Alors sur ce point, je diverge fortement. Bolsonaro est considéré dans son propre pays comme un fasciste : https://brasil.elpais.com/brasil/2018/10/28/opinion/1540687510_196909.html ou un néo-fasciste : https://www1.folha.uol.com.br/ilustrissima/2018/10/afinal-jair-bolsonaro-e-ou-nao-e-fascista.shtml ; ce courant a évolué au fil du vingtième siècle et appliquer stricto sensu la définition des années 1920 n'a aucun sens de nos jours.
Par ailleurs, si Bolsonaro n'était pas fasciste, pourquoi ces raids dans des universités pour piller du matériel anti-fasciste, surtout si la propagande ne vise pas Bolsonaro en particulier ?

Les partis d'extrême-droite ont des accointances avec ces idéologies tout en assumant plus ou moins ouvertement ces liens. Parmi les partisans de Trump, il y a des nazis qui s'assument comme tels. L'extrême-droite française est un microcosme intéressant. Maintenant, plutôt que de s'appuyer sur un terme galvaudé depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mieux vaut s'appuyer sur des faits ; il annonce éradiquer le pays de « la gauche ». Le risque majeur est qu'il fasse interdire le Parti des Travailleurs (Vu comment les figures politiques brésiliennes sont tombées pour des affaires de corruption, ça devrait pas trop être difficile pour lui). Par ailleurs, les nazis ont volontiers fait enfermer toute personne qui se définissait comme socialiste, voire communiste, donc le parallèle n'est pas si impertinent que ça. Je corrigerai ton assertion ainsi : « Extrême-droite → autoritarisme → totalitarisme ».

Et ça devrait également nous concerner aussi, pas juste pour l'argument écolo de l'Amazonie, mais aussi parce qu'on partage une frontière commune avec le Brésil, sachant que la construction du pont sur la frontière franco-brésilienne s'est faite dans la douleur.