Pen^2 (./142) :
Cela dit,

Oui mais quoi qu'ils en disent, passer de 13% à 18% du PIB affecté aux retraites, même si c'est gérable et pas catastrophique, ça veut quand même dire que d'autres secteurs doivent baisser en proportion équivalente.

Ensuite, pour leur critique de la retraite par capitalisation (que je ne défends pas, c'est pas la question), ils disent que ce n'est pas mieux que la répartition car il faut bien qu'en 2040 (en l'occurrence), toutes les actions soient achetées pour être converties en liquidités, et que donc si c'est possible, c'est que le pays a assez de richesse pour acheter lesdites actions et que du coup ça aurait été possible par répartition. Sauf que les acheteurs ne sont pas nécessairement français, et que ça oublie les autres types de placements hors actions (par exemple, les obligations) , ça oublie les dividendes, etc.

C'est néanmoins intéressant, mais je serais curieux d'entendre une contradiction chiffrée de ces arguments, car je sens que la forme aide à faire oublier quelques recoins de la démonstration.