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ZerosquareLe 01/09/2016 à 18:02
flanker (./38) :
Mais en pratique, l'État n'est pas une seule personne, ce sont des milliers de personnes différentes, dont ce n'est pas le métier, avec plein de petits et moyens contrats.Ensuite, ce n'est pas du tout évident de virer un presta des appels d'offre, d'autant qu'il faudrait centraliser les retours d'expérience de tous les contrats.
Je me répète, mais ça n'a rien d'exceptionnel. Les grosses entreprises privées sont confrontées aux mêmes problèmes. Et elles s'en sortent mieux.
flanker (./38) :
Bien sûr, il y aurait moyen de rationnaliser un peu tout ça, mais ça demanderait une volonté totalement absente, et ça serait contraire à la politique actuelle de décentralisation et d'externalisation.
Content de te l'entendre dire ^^ Ça rejoint ce que je disais au post ./8 : il n'y a pas de volonté. Donc pour moi, l'État a sa part de responsabilité.

J'ai l'impression qu'il y a toujours des excuses, du genre :

- "la centralisation, c'est de la lourdeur supplémentaire" : en partie vrai, mais c'est surtout lourd si on s'y prend mal. Il y a certaines choses qu'il est absurde de centraliser, parce que ça apporterait un gain insignifiant (voire négatif) au prix d'un ralentissement et d'une complexification démesurés. Au contraire, quand il s'agit d'avoir une vue d'ensemble et d'avoir un pouvoir de négociation, c'est parfaitement rationnel de centraliser.

- "ça demanderait d'embaucher des fonctionnaires supplémentaires, et l'État n'a plus de sous" : pas forcément. On sait aussi qu'il existe des services dont l'effectif est surnuméraire, voire qui concrètement ne servent (plus) à rien. Et contrairement à certains, je pense qu'il y a aussi des gens compétents dans le public, dans toutes sortes de fonctions. Redéployer les personnels de façon plus rationnelle coûterait un peu à court terme, mais pourrait faire économiser beaucoup à plus long terme. Mais c'est sûr, certains grinceraient des dents...