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ZerosquareLe 02/09/2016 à 18:09
Nil (./47) :
Le MENESR, c'est plus d'un million de personnels, et 12 millions d'apprenants (sans compter que, maintenant, les parents d'élèves sont aussi gérés). Je ne connais pas beaucoup de structures ayant autant de personnels (l'armée US, c'est 1 300 000 ou un truc du genre).
Tu mélanges décisionnaires, utilisateurs directs et utilisateurs indirects. Pour mettre en place un infrastructure de gestion d'établissements scolaires, tu ne vas pas faire intervenir chaque prof, parent d'élève ou élève du pays dans le projet. Ou alors il faut comparer avec la clientèle complète de toutes les activités de Samsung, et là tes quelques millions de personnes seront ridicules.
Nil (./47) :
Et regarde SFR et Numéricable, qui utilisent des équipements différents. Ou les usagers d'Alice qui avaient des portails différents de ceux de Free après le rachat...
Ce sont des sociétés distinctes qui ont fusionné, il est normal qu'elles aient initialement des systèmes différents. Et quand des boîtes fusionnent, à plus ou moins long terme, leurs systèmes sont unifiés (bien sûr, ça ne se fait en un claquement de doigts, mais ça se fait). C'est ce qui s'est passé avec Numéricâble : les équipements Numéricâble sont passés à la trappe, tous les nouveaux équipements sont ceux de SFR.
Nil (./47) :
Je pense que tu as une vision clairement biaisée de la situation...
Tu crois ?
Ce que je vois, ce sont des gens qui répètent à l'envi "non mais tu comprends, nous c'est pas pareil, on a toujours fait comme ça, et on peut pas faire autrement". Alors qu'il y a des exemples qui prouvent que non seulement on peut faire autrement, mais qu'en plus ça marche mieux.

Alors oui, ça n'est pas une spécificité du public : il y a des boîtes privées qui sont atteintes de la même maladie. La différence, c'est que ces boîtes finissent par couler. J'en sais quelque chose, j'ai un client qui m'a appelé en catastrophe pour une situation de ce genre : à force de ne rien organiser, de faire confiance a des gens à la compétence discutable et de ne pas vouloir se remettre en question, sa boîte était en très mauvaise posture (retards de plusieurs mois sur les livraisons, produits avec des erreurs de conception flagrantes, clientèle qui commence à se barrer).