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MeowcateLe 24/04/2017 à 13:42
En tant qu'introverti également, un petit classique explicatif.
Ceci étant dit, c'est un point de détail.

./1694 Je trouve cette prise de position paradoxale, à l'image du supplice de Tantale, pour la prostituée pour qui ses clients seraient ses ressources, qu'il ne lui est pas refusé d'en avoir, mais lesdites ressources restent distantes ou fuient à l'idée d'être utilisées parce qu'elles en seraient hors la loi.
Il y a des prostituées qui le sont par choix. Il y en a qui le sont par contrainte de besoin. Il y en a qui le sont par contrainte d'un tiers.
Dans les deux premiers cas, l'attitude de taper sur le client revient à leur compliquer une situation déjà pas forcément facile à vivre (on ne peut pas dire qu'on soit fier d'annoncer son boulot ou qu'on puisse avoir pignon sur rue... non, pas de blague là dessus). Dans le troisième cas, ça risque surtout de rendre la vie de la prostituée encore plus misérable face à un mac exigeant.
Surtout que les conséquences n'ont été que de cacher le problème : moins de prostituées dans les rues, plus de rencontres via internet, où les autorités ont plus de difficultés à suivre ledit client. C'est indirectement la recréation des maisons closes, mais individuelles et sans contrôle des autorités.

On parle encore aujourd'hui de légaliser certaines drogues douces parce qu'on n'arrive pas à empêcher les gens de fumer, que cela permettrait d'avoir de meilleures conditions pour les fumeurs (produit de meilleure qualité pour moins cher, encadré par l'État...), que cela ferait rentrer de l'argent dans les caisses via les taxes, que cela mènerait à un meilleur suivi et prévention (comme ce fut le cas avec la diminution du nombre de fumeurs grâce au contrôle sur l'industrie du tabac), que ça ferait du mal au business des trafiquants...
Bref, on parle de multiples avantages, et j'aime à croire qu'une situation similaire pour la prostitution pourrait amener également à des avantages pour toutes les parties.