876Fermer878
veryLe 07/03/2017 à 23:08
squalyl (./857) :
e mot a été bien dit c'est pas arvi du tout le problème c'est la bien-pensance.
pencil

Y'a une bien-pensance+hyper-sensibilité infantilisante qui dévient délirante, bientôt ils n'en seront plus à oublier quelques mots mais à purger tout le langage, il suffit de regarder aux US (cf. les snowflakes millennials, les safe space dans les universités, les profs qui ne peuvent plus faire lire des livres parcequ'ils contienent des mots aujourd'hui prohibés, etc, etc. )
Pendant ce temps on ne parle pas de vrais sujets (comme la dernière révélation de Wikileaks, en ce qui concerne les US ) qui touchent vraiment à notre sécurité et dignité (du moins si on est démocrate )
Tout ce mouvement a été souhaité et encouragé politiquement (les identity politics se basent en bonne partie là-dessus ) afin de rendre les gens aut enfermés dans leur petite bulle, définis exclusivement par leur petites caractéristiques personnelles qu'ils brandissent en étendard, loin de toute pensée rationnelle, de la notion de bien commun, d'intérêt général (ou de classe), de principe moraux, etc.

Résultat ? Obama peut balancer des dizaines de milliers de bombes par drones dans certains pays musulmans, en dehors de toute loi ou convention, ça choque personne (et selon toute vraisemblance, ça fait >30% de morts civils, au minimum ). Parce que c'est un gentil président anti-raciste qui s'attaque à "quelques" terroristes. Mais si Trump refuse de donner de visas US aux citoyens de ces mêmes pays, alors là c'est un scandale raciste, parce que "MOI JE", ou "MON POTE IL" ou "MON grand-père" a immigré de ce pays, blbablabla etc.
On pourrait multiplier les exemples à l'infini (l’extension délirante de la NSA sous Obama vs petites phrases de Trump, etc. )

On est vraiment entré dans l'âge de la pensée délirante (la fake news n'est est qu'un des symptômes, et elle est principalement propagée par la presse mainstream ). La post-vérité, c'est quand les gens s'en foutent complètement de la vérité matérielle du monde réel (Fillon voulait-il insulter les autistes, ou a-t-il utilisé le sens commun figuré du mot ?), mais ne s'occupent que de leurs émotions et sentiments personnels, et de l’impact d'un discours/fait/Action sur celles-ci. Si un discours nous réconforte/encourage/etc, il est bon,juste et bien, s'il nous perturbe/stresse/inquiète, il est méchant et diabolique, et si il touche négativement une de nos cordes sensibles (même si c'était pas du tout l'intention de l'auteur, comme ici), alors là le mec est nazi.




Cela dit, je comprends que ce soit un peu lourd pour certains de voir l’autisme de plus en plus utilisé comme une insulte courante, remplaçant triso handi etc.. Mais bon ça a toujours été comme ça, c'est l'homme. C'est gênant pour l'enfant, car contrairement à l'adulte il a du mal à mettre de la distance entre lui et le monde, donc à rationaliser et à ne pas tout prendre personnellement.
Le hic c'est que de plus en plus de gens restent des gamins éternels, ce qui ne les aide pas du tout.