Kevin Kofler (./21) :
Mais à titre individuel, il reste toujours la possibilité de déménager vers un endroit mieux desservi.
Bien sûr, pourquoi n'irions nous pas tous nous empiler dans des zones de forte densité de population pour mieux y vivre parce qu'il n'y aura plus de voitures... les moyens des gens étant ce qu'ils sont, et la forte demande de logement en zone densément peuplée étant appelée à augmenter avec ce raisonnement, tout ce que pourront se permettre les anciens ruraux après avoir vendu leur bien une misère (vu que personne ne voudra plus y aller), ce sera de minuscules appartements dans des quartiers déjà plus ou moins mal perçus, souvent à juste titre.
Que tu suggères de retirer les voitures des villes et de leur périphérie, en renforçant les réseaux de transport en commun et en créant des moyens pour ceux qui viennent de l'extérieur de ces réseaux pour stationner leur voiture en "périphérie", c'est une idée à laquelle je crois, mais le zéro voiture en dehors n'est tout bonnement pas réaliste à moyen terme... presque personne ne va se prendre un trajet d'une heure en autobus de campagne pour couvrir les 30km qui le sépare de son travail (ou au moins du réseau de transport public régulièrement desservi) matin et soir, avec les contraintes que ça comprend de ne pas partir à un horaire "idéal", de devoir laisser les enfants à l'école, de devoir faire les courses à 8km (je parle du centre commercial proche de chez moi, mais le premier "vrai" supermarché, c'est quand même 5km).