Nil (./44) :
Il y a plein d'explications (acoustiques et physiologiques) à cette hausse ; à titre de comparaison, en Allemagne, on joue à 445Hz (certains facteurs d'instruments ont même des gammes spécifiques).
Ça pose tout un tas de souci (les cuivres et les bois montent avec la chaleur alors que les cordes baissent, par exemple... et les cordes ne peuvent pas monter indéfiniment, surtout avec des instruments souvent très anciens qui ont parfois été construits pour des diapasons beaucoup plus bas à la période baroque ou classique - cela dit, c'est sujet à caution, on sait par exemple que le diapason italien da chiesa était très haut, autour de 460).
Aaaah, les musiciens classiques et leur incapacité à se mettre d'accord sur le diapason...

Nil (./44) :
Sauf que, parfois, on ne retombe pas exactement sur la bonne valeur puisque les instruments ne permettent pas un pas suffisamment fin (c'était notre cas, j'avais fait des règles de trois et un tableau de progression pour voir ce qui pouvait s'approcher le plus de 442, et on avait un piano qui était juste en-dessous et l'autre juste en-dessus ; ça ne posait "pas trop de problèmes" sauf lorsqu'ils avaient des tenues avec des unissons - nappes synthétiques, par exemple - mais bon, ça n'a été qu'un infime problème en regard de l'ensemble des difficultés rencontrées sur cette production
).
Tu as bien pris en compte que certaines unités sont linéaires et d'autre logarithmiques ? Faire une simple interpolation linéaire n'est pas valide dans tous les cas.
Enfin bref, avec mon côté chafouin habituel, je serais curieux de savoir quel pourcentage de ces problèmes tiennent du placebo (tu sais que ça risque de poser problème, du coup tu deviens hyper-sensible aux défauts réels ou imaginaires, alors que si on ne te l'avais pas dit tu n'aurais peut-être pas remarqué - sans parler du public, dont 99% ne se rendra compte de rien ^^)