Brunni (./556) :
La question n'est pas si les voitures sont utiles aujourd'hui, ou demain, c'est d'une logique naturelle, inéluctable que les voitures vont disparaître ou s'adapter, tel le dodo (on parle de l'oiseau des isles ; celui qui se pratique couché tend aussi à disparaître mais c'est un autre sujet). Le monde va s'adapter, comme ça s'est déjà fait par le passé, et bien sûr ça ne sera pas forcément pour le meilleur, comme on le voit à chaque génération. Mais le fait est qu'individuellement vous n'avez qu'une illusion de pouvoir, en pratique ce n'est pas vous qui déciderez de quoi que ce soit de significatif.
La question, c'est surtout de quelle manière cette transition va se faire, et ce n'est probablement pas en prenant la situation d'une personne qui dit "voilà ce qui m'impacte le moins et comme je pense que je suis le modèle idéal donc tout le monde devrait faire comme moi" qu'on obtiendra la meilleure situation. Les modes de consommation sont en train de changer, avec les drives (et donc récupérer les courses en rentrant du travail) en modèle de transition, puis les livraisons/tournées qui vont se généraliser (on revient à un modèle plus ancien avec les tournées, le service livraison de proximité mais à une échelle plus globale) avec des logistiques optimisées (mutualisation, derniers kilomètres en électrique ou zéro émission...). Mais globalement, cette transformations e fera sous la pression des gens parce qu'ils y verront un avantage (avec plusieurs modèles possibles : la proximité avec les paniers de légumes locaux distribués sur le lieu de travail, les ventes à la ferme avec regroupement de quelques producteurs, le modèle global à la Amazon : le e-commerce explose, la logistique commence à se structurer, une partie des gens commence à y voir plus d'avantages que d'inconvénients pour une grande partie de leur consommation - y compris pour les produits frais lorsque disponible) plutôt que parce qu'on leur imposera.