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FarewellLe 15/12/2019 à 09:40
Je comprend ce que tu dis. Après, je pense qu'il y a une sorte de cercle vicieux :

1. on nous a vendu ad nauseam que le racisme, c'était un truc de Blanc contre les Noirs et les Arabes. Qu'on était tous racistes, consciemment ou non (ce qui est quand même génial). Qu'on était donc tous coupables.
On n'avait que le droit de culpabiliser. Et parler d'immigration ou de banlieues, c'était impossible. Encore aujourd'hui, tu ne peux pas prétendre que le multiculturalisme qu'on nous a béatement vendu à l'école (le fameux melting-pot américain) est nocif, sans qu'on taccuse de xénophobie et d'être théoricien du grand remplacement.
Les mass médias ont parfaitement joué leur rôle d'abrutissement d'une part, d'étouffement des voix dissidentes d'autre part.

2. La première fois que j'ai entendu parler de racisme anti-blanc, c'était parce que les journalistes rebondissaient sur une phrase de Le Pen, et à les écouter c'était déjà être raciste que de parler de racisme anti-blanc. Forcément, le racisme est unilatéral, qui aurait l'outrecuidence de penser le contraire ?

Donc à la fin, 1+2 provoque une réaction épidermique contre ceux qui accusent de racisme à tort et à travers (ce que Nhut a fait, parce que d'après sa définition, on est tous des racistes qui s'ignorent, mais bien des racistes quand même, n'en doutons pas).
Et donc oui, le racisme anti-blanc est souvent mis en vis-à-vis des autres racismes, parce que la culpabilisation à outrance, ça commence à bien faire ©