Zerosquare (./51) :
Nil > pas dit que ce qu'ils ont retenu de toi, c'est le hautbois, mais bon ^^

Il se trouve que j'ai recroisé par hasard trois de mes copains de lycée (un de seconde et deux de 1ere/Tale) et que non seulement ils se souvenaient du hautbois, mais que celui de seconde (devenu éducateur en zone prioritaire) encadre des classes de REP+ pour le projet DEMOS et que les deux autres, sans aucune éducation musicale familiale de base, ont choisi de proposer à leurs propres enfants de faire de la musique "pour qu'ils voient un peu autre chose" (j'ai rencontré le premier sur un weekend DEMOS et les deux autres à des concerts où mes enfants jouaient, totalement par hasard). Donc bon, comme quoi ^^ (et je pense que vu le temps que je passais au conservatoire, ils se souviennent plus de moi pour ça que d'autre chose ).

Pen^2 (./50) :
Déjà c'est faux, un 'intello" amateur de musique classique et de sorties culturelles se fera plutôt marginaliser dans une mauvaise classe, et ensuite, quand bien même, sacrifier les chances de réussite de ses enfants pour éduquer les autres, merci bien...

Alors, clairement
- Oui, been there, done that. Cela dit, je vois comment mes enfants (un peu moins intellos que moi, mais carrément plus dans la musique que ce que je l'étais) vivent leur intégration dans leur classe, c'est moins une question de tempérament et de rapport aux autres que de côté vraiment "intello"
- Je n'ai jamais vu ça comme un sacrifice de mes enfants, ni quand c'était moi l'enfant ni pour mes enfants mais, au contraire, comme une chance d'être confrontés à de la mixité sociale, à voir qu'il y a des différences, que d'autres personnes vivent d'autres difficultés... bref, à ne pas être isolé dans un monde biaisé. Le primaire est le dernier moment où il y a la possibilité d'une réelle mixité ; dès le collège, avec les options, il y a des séparations qui se font. Au lycée, c'est encore pire (quant aux études post bac, c'est encore pire).