Le témoignage d'une des première patientes traitées à l'hydroxychloroquine :
https://www.leberry.fr/paris-5e-arrondissement-75005/actualites/plaquenil-contre-le-coronavirus-le-temoignage-d-une-patiente-du-docteur-raoult-qui-est-guerie_13768416/- le consentement éclairé : une feuille posée sur le lit qu'il faut signer parce que c'est expérimental sans même que le docteur responsable (ou un de ses internes) ne soit pas pour présenter le traitement (ça marche sur la confiance au monde médical), de toutes manières, dans un tel état, qui peut être suffisamment lucide pour tout comprendre ? Sur la prescription de Plaquénil hors AMM, en cas de problèmes, c'est le médecin qui est pénalement responsable (vis à vis du patient, de sa famille, de l'état).
- "soignée en 2 jours - probablement parce qu'en "fin de virus". D'ailleurs, sa fille était négative au moment de l'hospitalisation alors qu'elle est probablement la source de la contamination de sa mère. Malheusement, on ne saura jamais combien de temps elle aurait mis à se remettre sans traitement (pour celà, il faudrait des études comparatives suffisamment significatives avec groupes témoins vu qu'à priori, on ne peut pas connaitre l'avancement de chaque malade. Mais 1 personne sur 24 +/- atteinte, ça peut fausser les résultats dans un sens comme dans l'autre.
- effets secondaire du Plaquénil : "Des douleurs au ventre, des migraines et le rythme cardiaque qui s'accélérait. J'ai pris le dernier comprimé de Plaquénil le mardi soir à la maison (on le prend jusqu'à 48 heures après le premier test négatif). Et tout a disparu depuis que je n'en prend plus.". Donc, ce n'est pas si neutre que ça comme médicament. En traitement oui, à partir d'un certain niveau d'atteinte (en prévention et sous forme de nettoyant à aquarium, il vaut mieux éviter)
Sur la 2° étude, on ne peut pas utiliser les stats françaises comme groupe de comparaison. Les groupes ne sont pas comparables en terme de pathologies.
D'un coté, l'IHU a intégré 80 personnes testées positives sur la base de tests sur toute personne présentant un état fébrile (donc potentiellement asymptomatiques). D'un autre, les stats françaises ne comptent positives que des personnes en état déjà très avancés. Donc, l'étude intègre une proportion non estimable de cas qu'i ne sont pas présent dans les stst.
A la limite, il faudrait peut-être comparé avec les stats allemandes, vu qu'il y a plus de tests la-bas.
En terme de mortalité, 1 sur 80 (voire potentiellement 2 malheureusement), c'est 1,25% ou 2,5% (assez proche de l'Allemagne non ?)
15 sur 80 nécessitant des soins respiratoires soit 18,75%, ce n'est pas anodin. Le même taux sur 20 000 malades, c'est 3750 personnes en assistance respiratoire.
Malheureusement,, le temps de l'étude scientifique, ce n'est pas le temps de l'urgence (on veut des résultats immédiats vs il faut du temps pour faire et vérifier), donc oui, il faut probablement prendre quelques raccourcis. L'approche du CHR Orléans me semble pragmatique (ce n'est pas le médicament miracle mais s'il permete d'améliorer un peu les choses, il faut l'utiliser).
https://www.larep.fr/orleans-45100/sante/coronavirus-en-plein-debat-sur-la-chloroquine-interview-du-chef-du-service-des-maladies-infectieuses-au-chr-d-orleans_13770262Mais il faut faire attention à ne pas se mettre en situation de rater quelque chose en se précipitant. Il y a peut-être un meilleur traitement (tous les médicaments testés dans l'étude Discovery fonctionnent in vitro sur le virus, l'approche vaccination BCG qui renforce le système immunitaire a déjà été efficace sur d'autres épidémies, ...), il faut continuer les recherches de manière scientifique. Un emballement médiatique ne doit pas mettre en danger ces études (quand je vois que pour l'étude Discovery, il est difficile de recruter des patients car ils ne veulent que de la chloroquine).