Blâmer la population me semble vraiment faible et faire le jeu des dirigeants, c'est pas notre faute si les informations sont sans cesse contradictoires depuis un an, que plus personne ne sait qui protège quoi de quoi, les masques oui-mais-non-mais-oui-mais-non-mais-ça-sert-à-rien-mais-en-fait-si-mais-non-mais-que-les-FFP2-en-papier-jetables-mais-en-fait-en-tissu-oui-mais-non-mais-oui-mais-certifiés-oui-mais-la-certification-coûte-une-blinde-et-ne-profite-qu'à-l'industrie-textile-qui-sous-traite-en-Chine-parce-qu'elle-a-les-moyens-elle-et je vais arrêter là tu as compris.

Et puis Bouzin nous avait dit que le nuage s'était arrêté à la frontière en fait non, mais ils continuent de massacrer l'hôpital pendant l'épidémie, mais c'est parce que c'est un service public qu'il va mal, si vous ne voulez pas l'entendre, sortez d'ici©.

Pareil sur les écoles, c'est oui-mais-non-mais-oui sans cesse. Protocole inapplicable, Blanquette qui blâme les familles d'être contaminantes et promet à demi-mots que la garderie sera assurée parce que le rôle de l'école c'est de soulager les parents des gosses (qu'ils sont de plus en plus incompétents à éduquer d'ailleurs -pas instruire, ça c'est "mon taff", ne confondons pas tout sans cesse) pour qu'ils aillent travailler parce que la destination de la population c'est de consommer et fermer sa gueule.

Et la chloroquine? C'est-pas-prouvé-mais-on-se-rue-dessus-et-on-vous-blâme-vous-qui-n'en-pouvez-mais-quand-ça-foire, et puis le Remdésivir aussi et l'hystérie sur les vaccins et tests effectués en dépit du bon sens.

C'est trop facile de nous blâmer, c'est le pouvoir qu'il faut attaquer en premier, c'est sa faute si l'inculture scientifique a progressé, demande à n'importe quel prof de bio ou de ST2S (ex-SMS mais Médico-Social c'est en bac pro alors que l'autre c'est en techno, la magie des sigles et catégories) et ils te diront que si le programme s'est densifié, la pédagogie ambiante et les calendriers d'évaluation/orientation ont bousillé la possibilité d'instruire.
On ne fait qu'évaluer.
Résultat l'école fabrique des mercenaires consommateurs incultes et fragiles, la cible de marché rêvée.

Et ce sont les mêmes qui portent mal le masque parce qu'ils pigent pas comment ça fonctionne, ou qui l'enlèvent pour sécher l'école en se faisant contaminer, ou juste qui "sont pas à l'aise avec", mais derrière ils sont terrifiés par le monde, crois-moi sur parole, je le vois.