Je ne vais pas vous faire de secret, suite à cette affaire, j'ai contacté Abandonzines.com et reçus un retour à mon message, voici les explications du fondateur, je les ai reçus au format PDF et je vous les mets plus bas en texte.
En tout cas le positionnement est clair et je pense me rapprocher de lui pour collaborer dans l'avenir.
Passez tous une bonne soirée
Abandonzines.com
Abandonnez le drama
Un retour sur les dramas entourant Abandonzines.com
30/09/2022
Depuis son lancement officiel début 2022, Abandonzines a suscité des réactions mitigées, certains se
réjouissant de l’apparition de ce site dans le cadre de la conservation du patrimoine représenté par
les anciens magazines jeux vidéo et informatique ainsi que de leur accessibilité, d’autres en totale
opposition au projet ont basculé dans le drama, une bonne partie de ceux qui liront ceci sont
probablement quelque part de plus nuancés entre ces deux extrêmes.
Jusque-là, les « points de drama » sont les suivants :
- Accusation de pillage/vol : Les magazines proposés ont été récupérés sur internet, ce y compris sur
abandonware-magazines.org. Certains y voient un vol ou un pillage. Voler ou piller quelqu’un
implique qu’on le dépouille de sa propriété ou de ses droits, ici les propriétaires des œuvres sont les
ayants droits des magazines, aucune autre personne ne possède ses magazines, ni moi, ni Frederic
Letellier. L’ensemble des magazines Tilt (et d’autres) ont été mis en ligne sur archive.org en 2018
(archive.org/details/tiltmagazine), personne n’y a trouvé à redire. L’utilisation du terme est
erronée et insultante. Cela-dit Abandonzines à une dette envers le travail effectué par Frederic
Letellier.
- Plagiat : Consulter la définition de plagiat permet de constater que cela n’a rien à voir puisqu’il
s’agit ici, au pire, d’une déclinaison d’un concept existant. Le mot le plus laid à employer serrait
« copy cat ». De même, une encyclopédie collaborative en ligne apparaissant demain ne serait pas un
plagiat de Wikipedia, l’utilisation du terme est erronée et insultante.
- Non-respect des scanneurs d’origine : Il est humainement impossible de contacter l’ensemble des
personnes ayant scanné les magazines récupérés pour le projet, en dehors du nombre de contacts
impliqué, beaucoup n’ont indiqué aucune coordonnée à part leur pseudo et dans le cas où une
adresse mail est indiquée mes mails restent lettre morte. Elles ont scanné ces magazines pour leur
conservation et leur accessibilité, si ce n’est pas le cas leur démarche était pour le moins étrange.
Suite à ces dramas que je trouve personnellement injustifiés, plusieurs partenaires gravitant autour
de la sphère abandonware-france.org (Olivier Cassou) m’ont tourné le dos (je respecte leur choix et
ne les citerai pas). L’esprit de corps, cela a du bon, mais lorsque cela dénigre un projet bienveillant
envers ce qu’ils chérissent, je ne comprends pas, je suppute qu’il s’agisse de soucis liés à l’ego mais je
peux me tromper.
Finalement dans le camp des détracteurs, la seule personne envers qui j’éprouve aujourd’hui de la
sympathie c’est bien Frederic Letellier qui a permis depuis de longues années à ce patrimoine d’être
collecté et conservé grâce à abandonware-magazines.org et à sa communauté. Première personne
qui aurait pu être outrée légitimement et crier au drama, il est resté droit et correct dans ses propos
publics.
Le seul intérêt légitime d’une personne uploadant un scan de magazines rétro sur internet c’est la
conservation du patrimoine que celui-ci représente, c’est pareil pour les personnes les conservant et
les mettant à disposition en ligne. Avec des objectifs légitimes, on ne peut que se réjouir de
l’apparition d’une nouvelle plateforme qui recueille et conserve ce patrimoine en le mettant à
disposition gratuitement.
Peut-être il y a des choses que je n’arrive pas à comprendre, mais au moins je vous aurai présenté
mon point de vue vis-à-vis de ces accusations qui deviennent péniblement répétitives.
Je n’ai pas la prétention de remplacer quoi ou qui se soit. Je peux proposer ce contenu en me
reposant sur des épaules de géants qui ont effectué le travail en amont. Je veux simplement fournir
un site confortable à consulter, une interface moderne et un backup supplémentaire pour ces
magazines si chers à nos yeux. Les conserver, les mettre en valeur pour tous. Je suis certain qu’un
bon nombre d’entre vous comprendra l’intérêt que cela a et le travail effectué que je ne détaillerai
pas ici. Je tiens à rajouter que je reste ouvert aux discussions avec les personnes impliquées dans
l’univers de la conservation de ces magazines pour tenter de donner au mieux ma pierre à l’édifice,
dans le respect de chacun.
J’envoie toute ma bienveillance envers ceux qui ne sont pas des haters peut-importe leur opinion sur
cette affaire.
Portez-vous tous bien.
Bien à vous,
Benjamin G.
Fondateur d’Abandonzines com