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HippopotameLe 26/03/2005 à 20:13
Moumou
:
Déjà, le soir du dimanche 29 mai sur les plateaux de télévision, l'échange est vif. Les partisans du non, sourire aux lèvres, entament une vive polémique sur la paternité de ce résultat. Les communistes, hostiles à tout traité depuis 1951, tiennent enfin une victoire : le non est le mien dit Marie-George Buffet. Faux, réplique de Villiers, les Français ont dit non à la Turquie, donc ce non est à moi. Erreur, répond Besancenot, ils ont rejeté l'Europe libérale et ils veulent revenir sur le marché commun devenu unique.
Jean-Marie Le Pen n'est pas en reste et voit dans ce vote un triomphe de ses thèses : les Français ne veulent pas de cette Europe qui accueille des immigrés et ils viennent de le faire savoir. Jean-Pierre Chevènement tente de trouver sa place dans cette dispute d'appropriation, mais ses forces politiques sont très faibles. Mélenchon et Emmanuelli sont gênés par ce compagnonnage baroque, en fidélité avec leur histoire et en loyauté avec la formation politique qui a leur sympathie.
Ce qu'il décrit me paraît pourtant très plausible.

Oui, mais quel est le problème? confus
En cas de victoire du oui, ce seront Hollande, Sarkozy, Chirac, Bayrou et Madelin qui se friteront pour s'approprier le vote. Et alors?

(Une bonne partie du reste de l'article me parait par contre assez grotesque.)


Justement c'est bien ça mon problème, et ce qui me dissuade un peu de voter non :/ Si il y avait une vraie campagne pour le non socialiste, je pense que j'aurais adhéré sans aucun problème ...

confus²
J'ai l'habitude de voter comme je pense, pas comme les autres pensent. Ce genre de phrase me rend franchement trifus... cheeky



[Edit > Les mystères mystérieux du copier-coller grin]