55Fermer57
kimLe 28/03/2007 à 23:22
Ce graphe, je l'ai vu aussi. Mais que prouve-t-il sinon que nous sommes moins syndiqués qu'en angleterre par exemple, mais que nous sommes globalement mieux lotis qu'eux pour le "progrès social, dans le domaine des conditions de travail,"

Sans syndicats, oui, je crois que j'aurais beaucoup des choses que tu cites, parce qu'ils sont devenus des acquis. Pour beaucoup des points que tu cites, ils ont été effectivement acquis (entre autres) grace aux syndicats. Mais pas seulement. Et l'absence de syndicats n'entraine pas nécessairement de remise en cause de toutes ces valeurs. Si on découpe par catégories professionnelles, l'informatique fait partie des métiers très mal syndiqués. Pourtant, est-ce que je me sens si mal que ça dans le boulot que je fais ? Non, et l'absence de syndicat ne change pas grand chose à ma tache. Simplement, on ne fait pas grève, la réduction du temps de travail est une blague pour beaucoup, le smic est heureusement loin de nous, le week end, ce ne sont pas les syndicats qui font le plus de travail sur ce domaine, mais beaucoup de chrétiens (repos dominical). Le week end, on l'a depuis belle lurette, les syndic n'existaient pas. Et figures-toi que j'estime que si effectivement c'est basé sur un volontariat, le travail le dimanche pourrait être autorisé. Je travaille bien certains dimanches, moi.

Je suis plutôt pour un certain pragmatisme que les syndicats n'autorisent pas, c'est tout. Souplesse. Un mot qu'ils ne connaissent pas.
Sans certains syndicats, on n'en serait pas à des énormités comme des retraites à 55 ans dans certains métiers. Des primes absurdes. Et des emplois "placards" parce qu'on peut pas virer la personne alors on la garde mais elle fera rien.

Au final, sans syndicat, on ne gagnerait pas forcément un salaire de polonais pour 60h de boulot, c'est tout.