Sally (./13456) :
Des gens aux USA sont tellement désespérés qu'ils acceptent de bosser gratos dans l'espoir que ça les aidera à trouver du travail payé plus tard. On touche le fond là...

Euh, ça se fait aussi énormément en France, en particulier dans le milieu du spectacle vivant. Des gens qui acceptent de ne pas toucher de cachet pour des concerts en espérant être rappelés par la suite, j'en connais. Ou qui acceptent un défraiement misérable à la place d'un vrai cachet (donc pas de bulletin de salaire, pas de cotisation, mais l'assurance pour l'employeur de ne pas être inquiété outre mesure vu qu'il ne paie pas au noir puisqu'il défraie des bénévoles), que ça soit pour de l'interprétation ou de la composition, j'en connais aussi un sacré paquet.

Edit : d'ailleurs, c'est un fonctionnement extrêmement pervers ; les "employés" qui acceptent de faire ça plombent le système, mais - d'un autre côté - n'ont pas d'autres solutions s'ils veulent espérer quoi que ce soit. En outre, les musiciens savent bien qu'ils ne peuvent pas non plus trop demander : les structures qui produisent des concerts sont souvent à la limite du dépôt de bilan, et ils préfèrent parfois travailler pour rien plutôt que voir lesdites structures mourir pour de bon.