./50323 : Justement, ça n'est pas aussi décorrélé qu'on pourrait le penser :

- rien que faire une campagne d'information pour faire changer les comportements, ça a déjà un coût non nul.

- l'attention, la compréhension et la patience des gens sont limitées. Au bout d'un moment, ils en ont marre d'entendre parler d'un sujet. Raison pour laquelle il faut commencer par les choses importantes, au risque de finir par entendre "ouais oh l'écologie ça va bien, j'éteins les lumières quand je suis pas là, alors c'est bon" ou "notre groupe politique a fait énormément pour l'écologie, la preuve on a fait [trois bricoles pas mauvaises en soi, mais d'importance négligeable]".

- et surtout, il y a des phénomènes réels visant à transférer les "responsabilités" d'un secteur à l'autre : le greenwashing, les industriels qui jurent la main sur le cœur "mais moi j'y suis pour rien, ce sont les consommateurs qui choisissent d'acheter les produits", etc. Donc la décorrélation est une vue de l'esprit : il faut avoir une vision globale.

C'est un peu comme si un mec qui fume comme un pompier dans un lieu public faisait des leçons de morale à quelqu'un qui ne fait pas de sport, en lui disant que c'est mauvais pour sa santé. Sur le fond il a peut-être pas tort, mais ça reste du foutage de gueule, qui a toutes les chances de braquer la personne en face.