Belgique, Suisse, un pays où on peut encore enseigner la philosophie à l'université et où être prof serait respecté.
Si y a un lycée Français ça dépendra du futur de la profession et de son traitement par le pouvoir, des collègues insistent pour que je les rejoigne aux Antilles où les élèves sont réputés plus sérieux et appliqués qu'en métropole.
Il existe des lycées français totalement privés et hors-contrat, j'y réfléchirai aussi mais j'aimerais autant ne pas perdre mon statut (si tant est qu'il ne soit pas totalement détruit ou mon poste supprimé dans les 10 prochaines années -et c'est vraiment l'horizon de la philosophie avec la réforme à JMB).

Luxembourg c'est compliqué parce qu'ils pratiquent la préférence nationale sans le dire pour les concours, ça et j'ai pas envie de me gargariser avec du gravier parler lützebürgerisch.
Et je dis ça sans compter l'examen de culture luxembourgeoise hein, je parle du recrutement des profs seulement.

La Finlande je dirais pas non, leurs lycées me semblent un projet fascinant et le pays pratique beaucoup l'initiative citoyenne à petite échelle, j'aime l'idée de l'autogestion. Faut apprendre le finnois, et c'est comme l'estonien c'est très dur j'ai cru comprendre, en estonien y a 14 déclinaisons et ça se joue à l'ouverture de la voyelle près...
La Suède c'est de la merde, c'est leur système de retraites pourri qu'on veut imiter ici et il marche pas.
Danemark c'est analogue.
Non peut-être la Norvège à la rigueur (puisqu'elle n'appartient pas à l'UE), il faut que j'apprenne le bokmål et le nynorsk, mais après tout si je sais l'Allemand ça devrait pas être beaucoup plus difficile.
Le Canada c'est pas terrible mais c'est "moins pire" que les USA, cela dit ils ont l'air d'eux aussi saper leurs systèmes sociaux.

La Corée j'ai cru comprendre qu'on a un grave problème de renouvellement de la population et en plus je sais même pas s'il y a de la philosophie à l'université. Donc l'avenir scolaire est incertain.
Apprendre le coréen ne me fait pas peur, comprendre ce qu'on me dit et le parler sans erreurs c'est autre chose. C'est plus ce que je vais devenir après.
Je pourrais enseigner le français, la littérature ou l'anglais aussi (pour le français il me faut passer une certification FLE, je devrais y arriver).

J'ai envie de continuer à enseigner, ça m'attristerait d'abandonner la philosophie mais s'il n'y a pas le choix ça sera mon hobby et plus mon domaine.