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The_CUrELe 14/06/2022 à 17:48
Ce que j'arrive pas à m'expliquer* c'est que ces mêmes personnes ne réalisent pas que dire que les non-blancs se sentent opprimés par l'élitisme blanc c'est sous-entendre que nous sommes trop sophistiqués pour les métèques alors il faut qu'on s'abaisse à leurs niveaux de primitifs pour montrer qu'on respecte leurs cultures, ce qui les fige dans un déterminisme animal (j'ai déjà entendu une speakerine de la BBC quasiment reprocher à un Ghanéen de critiquer l'excision, lui demandant pourquoi il reniait sa culture, ce à quoi il lui a dit qu'il était libre de pas tout accepter en bloc -il était tenté de l'accuser de racisme -et ç'aurait été justifié vu les sous-entendus, mais il s'est contenté d'asseoir son droit à s'exprimer, ce qui était juste et mesuré).

Je maintiens que c'est réduire le métèque au chimpanzé et que c'est proprement gerbant.

Mais pas mal de mes élèves au contraire applaudiraient, juste parce que ça veut dire encore moins d'efforts pour des notes passables afin d'aller étudier ce qu'ils veulent (sans piger qu'ils n'y seront jamais prêts s'ils n'ont jamais à rencontrer d'obstacle)...


* En fait si, partant du principe que les universités sont des entreprises à but lucratif, n'importe quel discours qui permet de justifier une baisse des exigences afin de tabler sur une future multiplication des inscriptions en échange d'un diplôme sans valeur est acceptable.
Honnêtement je ne vois pas comment un jour, si ça continue, les universités feront encore des semestres ni quoi que ce soit.
Tu paieras (à crédit) ta scolarité, t'auras ton diplôme après le dernier paiement, il ne rimera à rien, ça sera un joli bout de papier, mais vu la tendance il ne représentera plus rien du tout (déjà que savoir si un diplôme représente réellement quelque chose reste compliqué à affirmer dans l'absolu)...
Et je vois pas comment on y échappera à moins d'un renversement idéologique contre lequel l'extrême-centre tient un siège hystérique.