La parole est donnée à Edgard Pisani, ancien ministre de France.
Il est très pessimiste et accuse l'ultraproductivisme et l'ultralibéralisme d'avoir détruit une grande partie des ressources. Il parle de plein de choses sans être exhaustif, donc il présente certainement un point de vue biaisé.
Il commence par expliquer que l'on devient vraiment trop nombreux sur la planète, et que pour l'instant il ne semble pas y avoir tellement d'organisation qui se soucie des problèmes de famines que l'on est susceptible de rencontrer.
Puis il explique que nos choix politiques ou industriels, orientés sur le profit ont eu leur temps de gloire, mais que ces choix à court terme nous montrent leur limites. Il donne l'exemple qu'en 1967 un type leur présentait une technologie de moteur thermique avec une consommation moindre d'essence qui n'a pas été retenue parce qu'à l'époque l'essence était bon marché même s'ils savaient que ça ne durerait pas. Tout cela nous aurait conduit dans une impasse.
Enfin, il estime que la politique menée par l'OMC va à l'encontre du respect des hommes, en favorisant la concurrence, parce que les agriculteurs qui ne sont pas assez concurrents sont tout simplement noyés, or la population mondiale a besoin des produits de tous les agriculteurs pour pouvoir manger à sa faim. Il propose que les gouvernements fixent les prix des denrées alimentaires (tout en permettant aux producteurs de vivre bien sûr) afin de garantir que les pauvres puissent se nourrir.