(Oué, mais par contre, la MAIF ils sont assez compétents, et c'est assez sympa quand t'as un accident ou un problème de santé d'avoir une assurance qui est en relation directe avec ta mutuelle sans démarche supplémentaire

)
Cela dit, il est certain que mettre tous les profs dans le même panier. Le problème de l'enseignement, c'est qu'il suffit souvent d'un seul incapable (enfin, il y a d'autres problèmes que ça, il y a aussi les profs qui ont perdu tout idéal ; un jour, sans s'en rendre compte, ils n'ont plus la passion) pour handicaper une personne.
Heureusement, ce n'est pas la majorité (mais on remarque le plus souvent ceux qui sont les pires). Je dirais d'expérience (que ça soit pour les côtoyer dans le cadre professionnel, par rapport à mes études ou par rapport à ce que j'en voie de mon cadre familial) qu'il y une grosse majorité de "bons profs", qui essaye de faire son boulot tant bien que mal (en tout cas du mieux possible avec les moyens qu'ils ont à leur disposition et leurs compétences propres - il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui le CAPES est un énorme bachotage disciplinaire et que l'aspect pédagogique n'est pas vraiment éliminatoire). Un certain nombre (je ne vais pas avancer des chiffres, d'autant qu'un prof qui est aujourd'hui bon pourra demain être un peu moins bon, etc) n'est pas à sa place (ce n'est pas une critique à l'égard de ces profs, c'est - pour moi - une critique à l'égard de l'Education Nationale dans son ensemble qui n'est pas capable de proposer un suivi et des reconversions décentes à ces gens). Et il ne faut pas oublier une autre petite minorité qui vient contrebalancer cette dernière catégorie : les profs "géniaux". Ce ne sont pas tous les mêmes pour tous les élèves, le prof génial est parfois celui qui va dire une phrase, un jour, qui va faire qu'on comprend tout. C'est le prof qui sait être à sa place et donner le petit coup de pouce qui aide. C'est le prof qui se souvient que, quand il était jeune, c'était le premier à déconner. C'est le prof qui ne prend pas ses élèves pour des cons. C'est aussi le prof qui, naturellement, a une certaine autorité et n'est pas obligé d'user d'artifices pour se faire entendre.
Tout ça pour dire que notre système éducatif n'est pas parfait. La formation des enseignants (formation initiale et continue), en particulier (puisque je la vois de près) a besoin d'une grosse remise en question sur ses tenants et aboutissants. Mais il n'est pas si mal.
Un petit mot concernant le quota horaire des profs (puisqu'on le critique régulièrement).
Je suis personnellement partagé. Aujourd'hui, un prof qui veut faire le minimum peut très bien agir ainsi et faire une carrière tranquille, planplan. En prenant les choses uniquement de ce point de vue, j'étais plutôt favorable à ce qu'il y ait une sorte d'obligation de formation, que sur une partie des vacances les profs redeviennent élèves, à raison d'approximativement deux fois une semaine par an (sur des sujets d'ordre pédagogiques, sociaux, ou en rapport avec la discipline enseignée).
D'un autre côté, je ne pense pas que mettre une trop forte pression sur ce point soit une bonne idée. Pour le bien être des enseignants peut-être, mais ce n'est pas ce qui me chagrine (oui, oui, je suis très égoïste). Ce qui me dérange surtout est l'investissement associatif des enseignants. Si l'on regarde sur l'ensemble des associations culturelles, caritatives, etc. les professions des membres, on se rend compte que la plupart sont des enseignants. Quand on voit que nombre de ces associations ont un but reconnu d'utilité publique et font un travail assimilable à un service public, je me dis que priver ces structures des enseignants pourrait être fatal à un bon nombre de mouvements.
Mais bon, j'ai un peu dévié du sujet, désolé...