Re.
Suite.
Nous reprenons donc la route. Tout va pour le mieux, sauf que nous n'avons pas mangé et que le camion boit un peu de liquide de refroidissement. Au moment où nous prenons l'autoroute, Seb me dit, confiant, que cela fait un petit moment que nous n'avons pas eu de catastrophe. Au même moment, le C25 se met à trembler. Nous en déduisons pour nous rassurer que le poids ainsi que les pneus pas tout neufs en sont la cause...
Nous remarquons aussi au passage que le papillon d'assurance du C25 n'est pas à jour, et que Seb n'a pas le nouveau sur lui. Tout va bien.
Une centaine de kilomètres plus loin, je lui raconte en rigolant que le matin même de ce Samedi, j'ai caressé deux chats noirs juste avant de partir. Moins d'une minute après, le pneu arrière gauche du camion explose.........
Nous sommes en monté, nous stoppons sur la bande d'arrêt d'urgence, tout le bordel avec le triangle, le gilet... et nous changeons la roue, côté autoroute bien entendu. Juste une précision, il y a un orage de grêle léger qui s'abat sur nous uniquement le temps où nous sommes arrêtés.
Nous repartons, cela ne tremble plus ! Ouais, super, on est sauvés ! Malgré tout, il nous faut trouver une aire pour faire la pressions des pneus, par sécurité.
Une vingtaine de kilomètres plus loin, nous stoppons sur une aire. Nous ne trouvons pas du premier coup l'appareil pour la pression, mais après avoir demandé à la caisse, il s'avère qu'il est à l'opposé de là où nous nous trouvons. Je me fais un café pendant que Seb amène l'attelage. Bien entendu, je pose mon café et mon porte-monnaie sur le compresseur, et fait la pression. Il va de soit que le compresseur ne dépasse pas 3,5 kilos, alors que nous devrions mettre 4,5 dans le pneu changé... Foutu pour foutu, je termine mon café et repartons.
40 kilomètres plus loin, la trouille au ventre, j'annonce à Seb que j'ai certainement oublié mon porte-monnaie sur le compresseur. Nous en sommes quitte pour retourner sur l'aire. Prochaine sortie, presque celle où nous devions sortir, et demi-tour pour à nouveau 40 brones.
Une fois sur l'aire, évidemment, rien. Bon, là, il est 18h, il faut quand même manger à un moment. On fait les courses, on mange et appelons nos copines respectives pour les informer... Séb risque le rouleau à pâtisseries, pour ma part, je suis excusé.
On repart, j'ai donc 40 Euros en moins et mon porte-monnaie dans la nature. Heureusement qu'il n'y avait pas mes papiers...
Il est environ 19h quand nous sortons de l'autoroute. Nous avons encore une bonne heure et demie de route. La fin n'est pas drôle, car tout va bien. On est presque plus habitués...
Une fois devant son nouveau domicile, nous déchargeons la BX. Tout se passe bien. Mieux encore, Seb rentrera chez lui sans soucis !
Voilà les quelques photos faites par l'appareil de Seb, ayant je le rappelle oublié le mien.
http://picasaweb.google.com/sebtiahugo/RapatriementBx16rsJb?authkey=Gv1sRgCIiFy9W9pPrZVA&feat=directlink
Vous comprenez donc que je remercie au plus haut point Séb pour sa patience, son courage, sa poisse naturelle (comme moi) son dévouement, car le matin même, il ne savait pas qu'il allait perdre sa journée entière avec un fou comme moi... Thierry aussi, un grand merci à lui car il me garde la Xeumeuh et nous la remettrons sur la route tous les deux (avec le compère Séb, je pense...), car il nous paraît impensable de l'arrêter. Ma pauvre XM ! Bon, nous verrons pour la suite.
Quant à la 16 RS, ma grand-mère la trouve "très bleue, quand même" et je dois vous avouer que je suis comme un gamin le jour de Noël ! Car ça y est, j'ai dans ma collec une BX de 1983, même si elle est du Mill 84 ! Quel plaisir ! Après tout, avec ce que vous avez lu ci-dessus, on ne peut pas dire que je ne la voulait pas à tout prix, pas vrai ?
Emmanuel, quand on se verra autour à l'Eurocitro, nous prendrons un coup avec Thierry et Seb, en mémoire à ce Raid BX !
Ciao, JBX
PS : pour le moment, j'évite de m'approcher de quoique ce soit au niveau de la BX. J'ai trop peur qu'elle se coupe en deux, qu'un dragon la brûle ou pire, qu'un nain des Montagnes lui ravage les sièges à coupe de hache... On ne sait jamais...