Nil Le 09/03/2019 à 14:04 (Ça fonctionne très bien, cela dit, ça évite aussi que les élèves ne se cassent la gueule en se balançant avec des chaises pas adaptées, et ça évite de cataloguer "hyperactif" des élèves qui sont juste des enfants qui ont besoin de bouger en travaillant)
(peut-être, mais c'est cher, et c'est autant de moyens qui ne seront pas dépensés dans des choses plus nécessaires. Et puis il faut voir comment ça va vieillir, aussi.
Certains font également remarquer que la démarche est incohérente avec la réduction du nombre d'heures d'EPS.)
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« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » —
Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » —
GT Turbo Nil Le 13/04/2019 à 20:08 C'est pas abordé dans l'entrée du blog, mais les programmes ne sont pas totalement terminés, les éditeurs sont en train d'essayer de boucler les manuels-prototypes pour relecture, et les établissements doivent les avoir achetés avant fin mai au plus tard. Autant dire qu'il est fort probable que les lycéens de l'an prochain n'auront pas de manuels scolaires.
SCPCD Le 13/04/2019 à 20:30 de toute façon on les utilises pas...
Pourquoi on forme délibérément une génération de cons ?
Une population moins éduquée réfléchit moins, est plus précaire et plus facile à contrôler, pendant qu'une certaine forme d'élites continue à se reproduire, avec un certain jeu de valeurs dans lequel le bien commun à long terme, comprenant le fait de tirer vers le haut le gros de la population (comme cela a pu être le cas, d'une certaine manière et dans certaines limites idéologiques, lors de la généralisation de l'éducation publique il y a ~130 ans en France), sont assez absents. Les populistes surfent sur cette éducation réduite, le manque de considération envers et la vie moins facile de certaines personnes, pour pouvoir capter une partie du gâteau des élites en arrivant au pouvoir (où, si par malheur ils y arrivaient, ils ne résoudront d'ailleurs pas les problèmes).
Ca fait des générations que le mouvement de baisse de l'éducation est en marche: quand j'ai passé le bac au début des années 2000, nos profs de lycée nous disaient souvent que le niveau avait beaucoup baissé par rapport à une génération avant, et que ça allait empirer avec les réformes qui arrivaient les années suivantes. J'ai encore passé les évaluations d'entrée en 6ème, qui montraient année après année qu'environ 40% d'inaptes à poursuivre (parce qu'ils ne savaient pas lire, écrire et/ou compter) rentraient dans le tuyau du collège. A-t-on corrigé le problème ? Bien sûr que non, on a seulement supprimé un des rares outils d'évaluation qui donnaient une métrique; on a presque interdit en pratique le redoublement, bien que ce soit évidemment une grosse connerie de forcer des gens qui ne disposent pas des bases permettant de poursuivre efficacement à avancer coûte que coûte, et de façon prévisible, se planter. Les élèves français continuent à s'enfoncer dans les tests internationaux, année après année, et ce n'est pas juste parce que ces tests ne seraient pas adaptés aux spécificités de l'enseignement français (tout comme le classement de Shangaï pour les universités ne serait soi-disant pas adapté à l'évaluation du système français).
Il y a un problème de rendement de transmission; on enseigne beaucoup de choses à l'école, mais peu sont retenues, en partie parce que quel que soit le métier, peu sont utilisées dans la vie personnelle et professionnelle chaque jour. A contrario, des méthodes qu'on trouve dans les métiers ne s'apprennent pas à l'école. Tout ça pendant que des croyances bizarres se développent de manière tenace (créationnisme, flat earthism, etc.). Bien sûr, l'école ne peut, et ne doit probablement, pas tout enseigner, mais il est difficile de penser qu'on ne pourrait pas faire moins mal avec tout l'argent que cela coûte.
Ils sont fous ces anglais.
Ils parlent la langue dominante, et qui va probablement le rester encore un certain temps, pendant que les autres apprennent l'anglais, alors pourquoi les sujets de sa Majesté, sur leur île non envahie depuis presque un millénaire, qu'une minorité d'entre eux (sauf au moment du référendum Brexit) veut isoler de ses voisins les plus proches en se jetant encore plus dans les bras des USA, se feraient-ils chier à apprendre autre chose ?
Le fait de s'éduquer et de s'élever intellectuellement, de s'ouvrir à d'autres cultures (voire façons de penser) et une augmentation de la possibilité de s'exporter à l'étranger ? Mais à quoi cela peut-il bien servir, exactement ? ^^
Ceci étant dit, en France, l'enseignement des langues étrangères, en particulier l'anglais, laisse beaucoup à désirer...
Nil Le 12/05/2019 à 09:48 Puis je ne suis pas aussi sûr que ça que ce constat soit vrai aujourd'hui. Déjà, il y a 25 ans, quand j'allais en Allemagne, les français parlaient mieux allemand que ce que les allemands parlaient français, et tous n'avaient pas un bon niveau correct en anglais, loin de là...
Lionel Debroux> Les langues sont toutes enseignées de la même manière en France.
Nil Le 12/05/2019 à 21:23 Perso, j'ai eu majoritairement de bons et bonnes profs d'anglais, que ce soit au primaire, au collège, au lycée, à l'IUT ou à la fac ; comparativement aux autres disciplines, c'est peut-être là où ça a été assez constant [à part en 5e où la prof était une PEGC section 2, heureusement que ça a disparu en filières générales ces trucs, et en 4e où la classe a été littéralement ignoble avec une pauvre personne qui essayait de se reconvertir]. En Allemand, j'ai eu une prof plutôt bien mais qui a été remplacée un an 1/2 par une allemande qui n'avait pas vraiment les capacités pour enseigner l'Allemand Langue Étrangère.
En langues classiques, par contre, ça a été moins fun ^^ une super prof en grec ancien en 4e/3e mais qui s'y remettait après plus de 20 ans d'arrêt, mais c'était cool comme ambiance, et mine de rien il m'en reste beaucoup plus que les 3 ans de latin que j'ai fait en licence de lettres (ou là, on était au degré zéro de la pédagogie et de l'enseignement...)
Tu oublies que Nil vit dans une dimension parallèle à la nôtre ^^
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GT TurboIl est plus âgé aussi, ça peu changer (je pense que tu es plus jeune que Nil, Arvi)
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GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.
Nil Le 12/05/2019 à 23:21 En fait, le biais que j'ai relevé globalememnt est que les allemands qui vont en Realschule ont un niveau déplorable, alors que ceux qui ont le niveau pour aller au Gymnasium vont avoir un bon voire très bon niveau en langues. Sauf que ce n'est qu'une petite partie de la population.
Globalement, pour avoir fait des échanges internationaux musicaux (qui ont la caractéristique de ratisser large en matière de niveaux scolaires, contrairement à ce qu'on pense les instrumentistes ne sont pas des bobos du monde de la culture mais avant tout des techniciens qui, en France par exemple, vont pour certains passer un bac technique (F11)), le niveau est mauvais chez tout le monde, avec quelques exceptions à chaque fois chez celles et ceux qui font des études générales et/ou qui sont poussés par leur famille. Mais ce qui est le plus marquant, c'est qu'indépendamment de ce niveau globalement médiocre, ça ne pose aucun problème pour la sociabilisation entre les jeunes, pour les flirts divers et variés, pour travailler ensemble au niveau musical (alors qu'on avait des chefs d'orchestre qui ne connaissaient que leur langue maternelle).
Ce sont en plus des échanges musicaux chez l'habitant (donc même si en journée tu peux dire que l'objectif commun suffit pour communiquer, le reste du temps, il faut bien y arriver), avec globalement énormément d'autonomie pour les jeunes et des disparités d'âges très importantes.
Et même les flamands, que j'aurais cru au-dessus, ne l'étaient pas... en général corrects en allemand, mais impossible de communiquer avec eux en anglais (vraiment, je ne sais pas si c'est un problème d'enseignement ou pas, mais ça fait bizarre d'être avec des personnes qui n'ont parfois aucune notion d'anglais), et ceux qui parlent aussi français sont rares (je crois qu'ils venaient majoritairement d'Anvers, ça joue peut-être... Nhut ?)
Ah si, il y en a qui ressortaient du lot, c'étaient les suédois. Un anglais impeccable, vraiment, et une très bonne maîtrise d'une autre langue en général.
Dans le monde du numérique, c'est biaisé parce que beaucoup pensent connaître l'anglais parce qu'ils en "consomment" des termes à longueur de journée, mais au final ce n'est pas glorieux (même chez les allemands de SAP, l'anglais est médiocre voire mauvais... [oui, ils ont une gestion assez amusante du support, chez SAP, ils donnent des rendez-vous téléphoniques avec les équipes de ton pays, mais s'il y a une loupée, ça cascade bizarrement... plateforme en Inde, puis UK, puis Allemagne]).