very Le 02/11/2009 à 02:15 Pour le dire plus clairement : si ces abrutis de belges, avec seulement deux communautés pas si éloignées (par rapport à d'autres: ce n'est pas non plus Pologne vs Turquie ), dans un contexte de paix et de relative prospérité, ne font que de se taper sur la gueule jusqu'à une hypothétique séparation, comment l'UE, avec des écarts plus grand et à 27 (27 ! imagine un ménage à 27 au lieu de 2... ), peut avoir la moindre chance de fonctionner ?? Sauf en fumant de l'herbe tous les jours matins et soir ? Bon aujourd'hui c'est ce qu'elle fait, elle fume beaucoup d'herbe. Seulement l'aveuglement du drogué idéologique ça va bien un temps...
Je pense qu'il faut ressituer le cas belge dans ce que l'on pourrait appeler le second éveil des nationalité ( 1945- en cours ), qui a vu le nombre de pays passer d'une cinquantaine à plus de cent cinquante via la logique de l'état-nation. Le petit point amusant, qui fait tout le sel de notre époque, c'est que simultanément à ce mouvement il y a eu une dynamique de "grands ensembles" politiques ou formels ( OTAN, UE, URSS, ALENA, et celui en Asie. Certains sont plus politiques, d'autres militaires, d'autres économiques : les trois sont de toute façon lié ) et économiques ou pratiques ( la mondialisation a conduit notamment à des "grandes régions" ou ensembles sub-continentaux très intégrés économiquement: L'Europe, L'Amérique du Nord, Asie du Sud-Est, ... )
D'où l'exemplarité de la Belgique: coeur et symbole de l'Europe, qui est le meilleur exemple (bon élève ? ) de cette logique des "grands ensembles", elle subit simultanément des passions identitaires et nationalistes qui poussent de plus en plus vers sa dislocation (ce qui, dans la logique de l'état-nation, est tout à fait normal, vu que c'est une création formelle ex-nihilo basée sur que dalle sinon un roitelet malin. La Suisse est un contre-exemple idéal, parce que c'est un résultat de l'histoire, de la volonté de ses membres, qui partageaient un certain but, et que par conséquent nation suisse veut tout de même dire qqch même si y'a trois ethnies. Bon ensuite ça a continué a exister parce que ça arrangeait toutes les grandes puissances. Mais combien de Suisse dans le monde ? C'est l'exception qui, bien entendu, confirme la règle )
Donc la question finale est: peut-on se mettre en ménage à 27 quand on y arrive pas à deux ? Visiblement non, sauf pour partouzer après s'être drogué suffisamment ( au GHB plutôt qu'à l'herbe ). D'où ce qu'est devenu l'UE : une partouze incessante ( sous une pluie toujours plus battante de GHB généreusement offerte aux peuples. Champis allu en promo avec !!)
Pour les âmes sensibles : j'oppose le pur sexe, synthétisé dans la partouze, à la construction d'un ménage. D'un coté on a un acte facile, où il suffit de se lâcher et de laisser aller sous un enthousiasme souvent hypocrite. De l'autre une construction de quelque chose de sérieux, avec une "âme", des projets, des idées, une certaine conception de la vie, une certaine affirmation, un courage, etc.
Bref: la partouze c'est le pur économique (marché commun, règles libérales, etc. ) alors que le ménage, s'il comporte aussi du sexe ( de l'économie), c'est d'abord du politique dans notre métaphore : avoir un projet, une volonté, la puissance de la réaliser, et le faire primer ( le mettre "avant" ) sur l'économie. ( or les libéraux et les sociaux-démocrates, ces jumeaux, sont des gens qui croient que la dernière instance est l'économie... )
PS : si ce post t'as inspiré, je t'encourage à utiliser ces termes crus ( Qu'est-ce que l'UE ? Une partouze sous GHB. La Belgique ? Des fuckfriends qui veulent fonder chacun de leur coté leur ménage ), une dissertation est toujours plus remarquée quand le Verbe est puissant et allusif.
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard
La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.