Brunni Le 25/05/2020 à 04:52Edité par Brunni le 25/05/2020 à 14:51 L'autre jour on parlait féminisme, et en général le désespoir de voir que ça ne s'améliore pas avec le temps. Mon avis là-dessus est un peu différent de la norme. Car au final si on écoute des hystériques dont les arguments font 12 ans d'âge mental, et qu'on leur permet de changer les lois, le problème n'est peut être pas les féministes eux-mêmes. Quel est le respect qu'on peut accorder à un pouvoir qui se fait renverser par des gamines frustrées ? Est-il à même de nous gouverner ? Moi je pense que c'est parce que les hommes ont perdu leur statut, qu'ils ne sont plus vus comme "dépendables" par les femmes, qu'on est arrivé là. Laissez-moi expliquer.
S'il y a un pattern quasi universel que j'ai vu, c'est que la femme, au fond d'elle, rêve d'avoir un homme duquel elle peut dépendre. Un homme beaucoup plus fort qu'elle ne pourra/voudra jamais être. Elle le laisse alors en charge, abandonne toute inquiétude, convaincu qu'il fait les bons choix pour elle et la société. Dans une relation, une femme qui se sait désirable va souvent "tester" son mec, en faisant des caprices (elle cherche les limites, un peu comme une enfant, car c’est rassurant d’être cadré), et si ce dernier cède, c'est le début de la fin, car au fond d’elle la femme sait qu’un homme responsable, qui a ses intérêts et ceux de la société en tête, ne céderait pas. En cédant, souvent car il tient désespérément à la garder, l’homme affirme sa faiblesse, mais aussi son incapacité à agir pour le bien de tous. Elle ne peut alors plus lui faire confiance et se laisser aller dans ses bras.
La "supériorité" de son homme mise en doute, la femme recommence à s’inquiéter, et elle prend les rennes malgré elle. C'est généralement pénible, et elle fait un relativement mauvais travail. Car, pour des raisons qui datent, les femmes ne sont pas convaincues, au fond, qu'elles peuvent faire mieux qu'un (fort) homme. Leur état émotionnel est variable à cause de leurs hormones, et elles aiment l'ancrer dans les autres (quand une fille dit qu'elle veut que tu la fasses se sentir bien, la faire rire, etc. c'est qu'elle te délègue la gestion de son état émotionnel). C'est un peu comme moi avec mes 57kg, je porterais des pierres dans une situation où je suis la seule personne qui peut aider, mais au fond je ne m’investirai pas car je sais que ce n'est pas mon rôle, qu'il existe un macho qui ferait mieux. Après un moment, ce qu'on voit c'est que la relation tourne au vinaigre, et que la femme va s'en extraire (si elle croit qu'elle peut faire mieux).
Et mon avis c'est que c'est un peu la même chose qui arrive dans notre société. Avant la guerre en gros, ça arrangeait tout le monde que l’homme, qui était naturellement fort et stable, se tue à la tâche (et s’entretue) pour le bien de la société. Tandis que les femmes profitaient de cette richesse tranquille à la maison, avec leurs enfants, protégées et vivant plus longtemps. Mais après cela, il semblerait que les hommes soient progressivement devenus moins impressionnants, ce qui a poussé les femmes à vouloir prendre part à des choses qu'elles laissaient traditionnellement intégralement aux hommes, car il devenait de plus en plus évident qu'elles pouvaient faire un tout autant bon travail. Bien sûr je généralise au sexe, mais n'oublions pas qu'on a tous aussi une partie du psyché du sexe opposé à un degré variable, de la même manière qu'il y a des homosexuels ou autres. Ainsi il y a toujours eu des femmes exceptionnellement douées dans des domaines masculins et inversement. Mais dans une société où les femmes "moyennes" occupent la même place que l'homme (ou aurais-je envie de dire plus simplement, la place de l'homme), le chaos semble très probable. D'ailleurs on n'observe pas vraiment une volonté pour l'homme de prendre la place de la femme, ce qui crée au minimum un déséquilibre.