Société «Racisme» - Page 1

Comme vous l'avez quasi tous vu, pour un "sale boche" Peio s'est fait taxer de "racisme"

Qu'est-ce que le racisme ?

En public, supposer d'un groupe, qui ne parle pas français, qu'il n'est pas français est-il du racisme ?

Ne pas avoir un "ami" de chaque "race" fait-il de nous des racistes ?

Ce sujet est une pente très glissante, j'en suis conscient mais bon je doute que le cdg de neuroo soitle lieu idéal pour causer du sujet en toute sérénité

Qu'est-ce que le racisme ?

Selon moi, le racisme est l'idéologie des gens qui croient que l'espèce humaine est subdivisée en "race" ou "sous-espèce".

En public, supposer d'un groupe, qui ne parle pas français, qu'il n'est pas français est-il du racisme ?

Pour moi, non ; c'est juste une supposition empirique qui a de fortes chances d'être vraie.

Ne pas avoir un "ami" de chaque "race" fait-il de nous des racistes ?

Je ne verrais pas pourquoi ce serait du racisme.
Et le racisme ne se fait pas spécialement sur un critère de couleurs de peau ; pour cette dernière sorte de discrimination, j'ai inventé un néologisme : la chromodermophobie.

./2> Je pense que cette définition est celle d'un racisme "à l'ancienne", basé sur un darwinisme mal digéré, qui est tombé en désuétude depuis longtemps. (il y a certainement des gens qui pensent encore comme ça, mais pas dans le monde intellectuel, et c'est une idéologie qui a perdu.)

Le racisme actuel, ce n'est pas ça, et de toute façon le mot racisme est tellement galvaudé qu'on ne sait pas trop ce qu'il veut dire.


J'ai bien une idée de définition, mais je vais y réfléchir un peu avant de la poster (en plus ça va faire un gros troll baveux sur les ricains, israel et toute cette sorte de chose...)

RACISME, subst. masc.
A. 1. Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies.
En partic. Doctrine politique fondée sur le droit pour une race (dite pure et supérieure) d'en dominer d'autres, et sur le devoir de soumettre les intérêts des individus à ceux de la race. Le socialisme consiste à mettre le bien dans les vaincus, et le racisme dans les vainqueurs (S. WEIL, Pesanteur, 1943, p. 176). Ces hurlements contre la raison et contre l'homme et ces cultes baroques du bel animal, du fauve blond et de la terre, le racisme et le nazisme sont néanmoins les produits inéluctables et absolument nécessaires de la philosophie naturaliste (J. VUILLEMIN, Essai signif. mort, 1949, p. 285):

1. ... actuellement les partisans extrémistes du racisme en Allemagne, ceux qui veulent revenir à une religion nationale et raciale, nordique, antérieure au christianisme, nourrissent pour le Saint-Empire la même aversion que pour le christianisme lui-même. Mais d'autre part cependant, c'est bien par la notion du Saint-Empire, matérialisée et devenue le privilège d'un peuple naturellement élu, que l'idéal politique du racisme germanique a chance de pénétrer aujourd'hui d'autres couches de la population allemande...
MARITAIN, Human. intégr., 1936, p. 158.

2. Attitude d'hostilité pouvant aller jusqu'à la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race, à une ethnie différente généralement ressentie comme inférieure. Racisme anti-juif. Le grand passage. Ce western de King Vidor est conforme à l'imagerie des années trente. Le racisme anti-indien, à l'époque, allait de soi (Le Point, 11 déc. 1978, p. 39, col. 3):

2. Difficile pour un garçon ou une fille de 1984 de croire que le but assigné à leurs pères en uniforme était de faire entrer de force dans la nation française dix millions de personnes (vingt millions aujourd'hui) qui prenaient une conscience de plus en plus nette de leur identité. Ils ne voient que trop, trente ans après, un racisme croissant se hérisser contre ces mêmes Algériens, ressentis décidément comme « différents », et les mêmes hommes parfois qui voulaient les intégrer réclamer à grands cris leur renvoi dans leur pays.
Le Monde, 27 oct. 1984, p. 2, col. 1.

B. P. anal.
1. Attitude d'hostilité de principe et de rejet envers une catégorie de personnes. Racisme xénophobe; racisme sexuel. Réponse du ministre de l'Intérieur au cours d'une conférence de presse: « Une nation qui doute de sa police est une nation fragile. Si le racisme anti-policiers devait se perpétuer, c'est rapidement le gouvernement tout entier qui serait atteint » (Le Point, 12 sept. 1977, p. 89, col. 2). Les uns et les autres (...) parlent avec une colère identique et profonde du prix des loyers, de l'horreur solitaire des chambres de bonne, des services d'ordre des concerts, du racisme anti-jeunes, du chômage (Le Nouvel Observateur, 12 déc. 1977, p. 59, col. 1).
2. Sentiment d'hostilité de principe envers quelque chose. Existe-t-il ailleurs que chez nous cette sorte de racisme intellectuel qui inspire à chaque famille d'esprits le désir de brimer ses rivales et de les dominer? (MAURIAC, Bâillon dén., 1945, p. 447). (Un homme et une femme). (...) Une palme d'or au Festival de Cannes et quelques autres récompenses ont provoqué naguère une réaction de racisme anti-succès à l'égard de cette pathétique romance (Le Point, 19 juill. 1976, p. 7, col. 3).
Prononc.: []. Étymol. et Hist. 1902 (A. MAYBON, in R. blanche, n o 223, 15 sept., p. 146-8 ds QUEM. DDL t. 15). Dér. de race*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 19. Bbg. ANTOINE (G.). Liberté, égalité, fraternité... Paris, 1981, p. 119. DUB. Dér. 1962, p. 36. JACQUARD (A.). Cf. Bbg. race. MAULNIER (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, pp. 191-192. QUEM. DDL t. 26. TAGUIEFF (P.-A.). Les Présuppositions définitionnelles d'un indéfinissable : « le racisme ». MOTS. 1984, n o 8, pp. 73-105; La Force du préjugé: essai sur le racisme et ses doubles. Paris, 1988, 644 p.

de mémoire, of course

Le racisme est au delà des définitions, une vraie plaie aujourd'hui.
Travaillant dans le domaine immobilier et celui des finance, il est clair que des banquiers, des bailleurs, des propriétaire, malgré toutes leurs bonnes intentions et le fait qu'ils aient des amis polonais, maliens ou autres refusent l'accès à certaines "possibilités" d'ascension sociales à des gens (accords de crédits, location d'appartements, etc...) à des personnes dont les dossiers sont nickels. Et celà arrive beaucoup plus souvent que certains le croient.
C'est ma vision du racisme au delà des définitions.
[PtitHS]D'autre part, un professeur de statistiques de ma copine a montré un rapport en cours concernant les héritages génétiques de l'humain par rapport à ses flux migratoires, et qu'aux alentours de Pau, vivent des enfants descendant des berbères marocains, des gens qui ne le savent même pas et qui émargent parfois font-national, mais bno je m'égare.[/PtitHS]
D'autre part, je pense qu'on fait souvent l'amalgame (moi y compris l'ayant fait) entre racisme et xenophobie (même si cela relève de toute manière de l'absurde selon moi). La xénophobie est bien pire à mon goût, car plus restrictif.
Bisouuuuuuuus mes amis !

[PtitHS]et le prof de stat de ta copine, il lui a dit que les descendants d'immigrés qui ont trimé pour s'intégrer votent lepen plus que les français de plus de N générations dufait que les nouveaux immigrés colportent une image de l'immigration complètement détériorée (y'a deux ou trois géénrations, un immigrant venait travailler pour la france, venait chercher des conditions de vies meilleures, selon eux - les anciens immigrants- ils ne viennent plus que pour se faire assister)[/PtitHS]

c'est bien gentil mais tu ne donnes aucune définition à "racisme", la xenophobie on sait ce que c'est (la racine éthymologique étant on ne peut plus claire, «qui n'aime pas l'étranger, le visiteur») , et on ajoutera une occurance aux misantropes, qui, par inclusion, sont xénophobes...

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et le prof de stat...
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Je ne sais pas d'où tu tiens ce chiffre concernant les opinions de vote, mais à part ça, ton retour sur mon HS est lui aussi HS, mais malgré tout, tu répètes ce que je disais, ce même personnes "émargent" (donc votent) FN aujourd'hui. On est d'accord ?

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c'est bien gentil mais
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Je ne voulais pas donner une définition du mot racisme mais la vision que j'avais du racisme aujourd'hui. et concernant les mysanthropes tu as tout à fait raison.

Salut !

Au-delà d'un problème de racisme, la phrase de Peio pose le problème du respect et du passé.
Dans quelles limites une expression associée à un destin particulier dans le passé peut être tolérée, acceptée... quelle est la limite entre la boutade et l'expression blessante ?
Le terme sale boche, plus que con d'allement, est teinté d'un passé particulier. Même si c'est sur le ton de la rigolade, traiter un allemand de nazi parce qu'il est allemand n'a pas le même caractère que traiter ainsi une personne d'une autre origine. De même, dire à un Juif - même sur le ton de la rigolade - qu'il ne devrait pas avoir de problèmes financiers vu qu'on sait qu'il est un Arpagon du fait de sa croyance religieuse est tout à fait déplacé.
La phrase de Peio n'est pas une phrase raciste. C'est une phrase blessante à un degré de profondeur bien plus profond que "gros con" ou tout autre chose.
Enfin, c'est mon humble avis sur ce problème particulier.

Heu, juste une question, l'antisemitisme que je sache c'est du racisme nan ?

tu penses donc que les sémites représentent une race

non mais le racisme au sens large correspond a une haine envers un "peuple"

on peu donner le sens qu'on veux a "race" de tte maniere (a entendre hitler, par ex, etre juif etait etre de "race" juive)

(je précise quand meme) je ne cautionne pas du tout ce que ce genre de personne ai pu dire ^^

simplement je concidere l'antisémitisme comme du racisme dans le sens ou c'est une (tres forte) haine contre un peuple quel qu'il soit, et surtout quelque soit sa (pseudo) distinction qu'il soit sur la couleur de peau, la religion, si on mange les oeuf par le bout rond etc...

d'ailleur si on regarde bien dans gullivert ya une "autre" forme de racisme, les grosboutien qui n'aime pas les autre et se font la guerre entre eux

Le terme "racisme" ne veut plus trop rien dire (voir le deuxième paragraphe du post ./3), il serait plus juste d'employer d'autres termes.

vince :
tu penses donc que les sémites représentent une race

c'est pas le cas ?
l'antisionisme et l'antijudaïsme ne sont pas des racismes, en revanche

Scientifiquement, il n'existe plus qu'une race (ou sous-espèce) dans l'espèce humaine, les autres ayant disparues.

il est certain qu'il vaut mieux parler de "type"

les sémites ne sont pas une race, mais un regroupement sur critère géo-religieux

religieux
linguistiques plutôt non ? (ça n'existe pas les religions sémitiques, ou alors ça regroupe au moins le mazdéisme, le judaïsme, le christianisme et l'islam, ce qui fait déjà beaucoup...)

bah dans la mesure où il s'agit d'une langue sacrée, j'en déduis que c'est un critère religieux...

Euh, c'est seulement l'hébreu qui est une langue sacrée... enfin l'arabe a aussi une valeur religieuse mais ce n'est pas parce que la langue elle-même est sacrée, c'est parce que le Coran est écrit en arabe et qu'on n'a pas le droit de le traduire (enfin je *crois* que c'est ça). Les autres langues sémitiques ne sont pas censées être particulièrement sacrées, si ?

bah j'ai un doute pour le coup là...

Ben c'est un peu comme si tu me disais, en imaginant que le latin soit une langue sacrée (ce qui n'est pas vraiment le cas, mais bon c'est la langue de l'église), que de ce fait « les latins » est un regroupement sur des critères religieux... ça marche pas parce que c'est pas le latin qu'on parle mais des langues dérivées du latin (et de même je pense que l'arabe populaire est différent de l'arabe coranique, même si sûrement moins), et d'autre part parce qu'il existe des catholiques non latins ! alors évidemment pour les juifs c'est différent parce qu'on ne devient pas juif, donc les juifs sont forcément tous d'origine sémitique ; mais pour les musulmans, c'est vrai : les musulmans d'Afrique noire ne sont pas vraiment des sémites par exemple...

donc les juifs sont forcément tous d'origine sémitique

J'ai un très gros doute... Il y a eu des époques où le judaisme était (très) prosélyte.