Yoshi Noir (./182) :
Bien sûr que non, c'est un processus de ratification, pas de consultation. Le traité était rédigé, on ne pouvait pas faire marche arrière.
Yoshi Noir (./14195) :
C'est bien beau de dire "non, on veut autre chose", mais on attend toujours les hommes providentiels qui pourraient améliorer ce traité et donc fournir cet "autre chose" ?
CQFD : le référendum ne proposait effectivement aucun choix, donc il est absurde de dire que du résultat du référendum découle une quelconque légitimité pour quoi que ce soit (pour reciter ce que je disais dans l'autre topic : si tu demandes à quelqu'un s'il préfère que tu lui colles un direct ou un uppercut, ce n'est pas parce qu'il donnera une réponse à la question que tu pourras légitimement lui taper dessus...)je rappelle que je postais en réponse à :
Yoshi Noir (./14185) :
Le "oui" gagne 20 % en 18 mois et c'est "aucune légitimité pour l'UE" ?
Yoshi Noir (./14195) :
Quelle est donc _LA_ bonne raison dans le traité de Lisbonne qui fait que voter "non" est la bonne chose ?
Suppose que tu es globalement contre l'UE telle qu'instituée par le traité de Lisbonne (tu es a priori aussi contre l'UE du traité de Nice, évidemment¹). L'abstention est alors un choix respectable, évidemment, mais voter oui serait absurde. Et quand tu t'abstiens tout le monde s'en fout. Quelle est _LA_ bonne raison qui fait que voter "non" est une mauvaise chose ? non pas que ce soit très utile...
Yoshi Noir (./182) :
Par exemple, obtenir la promulgation de nouvelles directives aux deux-tiers, et non plus à l'unanimité, étant donné que ce qui marchait encore à peu près à 15 devient ingérable à 27.
Mouais... et donc le oui voté à la majorité voudrait dire quoi, que les gens aiment bien les directives européennes et voudraient qu'on en vote plus, affirmant par là leur légitimité ? tu m'excuseras mais j'ai du mal à y croire

¹Ce que tu voudrais peut être une autre UE (fonctionnant différemment, ou ayant une politique différente, au moins), ou bien rien du tout si tu es comme Hippo, peu importe en l'occurrence.