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NilLe 10/11/2015 à 14:33
very (./151) :
Bon sur le fond je suis beaucoup moins optimiste que certains ici. Tant qu'on laissera les gamins livrés à eux-même en groupe nombreux, ce qu'on fait à l'école, ils reproduiront naturellement les mécanismes élémentaires de la socialisation. Dont entre-autre la formation de groupes et de boucs-émissaires.C'est tout le modèle qu'il faudrait changer.
Je ne sais pas si c'est vraiment une question de nombre. C'est une question de groupe, ça c'est sûr, donc susceptible d'arriver à partir de trois. Et ce n'est pas spécifique aux enfants (le milieu de l'entreprise est parfois pire, mais comme on estime que les adultes sont capables de se défendre, on en parle moins).
very (./151) :
-De même ton exemple fiscal est très mauvais. Faire de l'optimisation fiscale, c'est non seulement autorisé, mais très fortement encouragé par les législateurs qui créent volontairement telle ou telle niche fiscale, mécanisme, pour des raisons qui leur sont propres, en espérant que ça incite les gens. (par exemple tu fais peut-être de l'optimisation fiscale en donnant à une association caritative ? etc. ). À quel titre peut-on condamner, même moralement, des gens qui font ce que le législateur attend d'eux ? J'avoue que ça me dépasse.
Je n'ai pas besoin de répondre, tu fais toi-même la réponse :
very (./151) :
-Si on un faisceaux d'éléments factuels qui te permettent de te saisir du contexte ( par exemple comprendre le mobile probable d'un meurtre, le fait que ce soit prémédité, les moyens mis en œuvre, etc. ), eh bien on peut justement juger sur les faits apparents (et donc la réalité la plus probable qu'ils nous suggèrent ), pas sur une intention supposé. Avec assez d'éléments concordants, la préméditation devient un fait établi. Donc ouais on juge la réalisation d'une intention, mais que l'on peut objectivement prouver.
Tu dis donc clairement qu'on va juger sur des apparences (et leur interprétation, donc avec un niveau de supposition qu'on tolère à un moment donné). La question est de voir quelle est cette tolérance.
D'ailleurs, tu finis par arriver à la même conclusion que la mienne, pour en revenir aux cas de harcèlement. Lorsque les preuves du harcèlement existent (ce qui est loin d'être le cas), il n'y a pas de lien solide pour les relier au supposé bourreau. On se retrouve donc avec une parole contre une autre, et si on veut (comme tu le dis) juger sur des faits, c'est impossible.
Faut de mieux, il faut donc travailler en amont...