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veryLe 10/11/2015 à 15:13
Oui on se rejoint plus ou moins, le truc c'est que c'est impossible d'objectivement connaitre une intention....enfin en gros je voulais distinguer le cas où l'on juge un comportement et ses motivations à partir de divers éléments factuels (beaucoup d'indices laissent penser que X a très probablement prémédité le meurtre de Y ), et le cas où l'on juge les "intentions" à la tête ( je pense que ce mec est un infâme salopard, en plus il était dans le coin du meurtre, donc c'est surement lui ! )

La plupart des fiasco en matière criminelle viennent d'un jugement (aux assises) du second type, où faute d'éléments factuels probants on juge des "intentions" sur du vent etc. (ce qui après tout correspond malheureusement à la loi aux assises, et uniquement aux assises, puisque l'on demande aux jurés leur intime conviction... )

Pour reprendre ./152 facilement, le jugement d'intention*, c'est toujours une injustice.
En plus de reprendre tous les biais et a-priori du juge, le jugement d'intention est aussi celui qui est totalement ouvert à la manipulation(psychologique). Type le(la) harceleur tête d'ange qui copine avec le prof pour que celui-ci sanctionne sa propre victime. Faits bien réels découlant de ce type de logique.


*: entendu comme en dehors des faits. Sinon c'est un jugement factuel du comportement et du contexte ( X est-il en [b]situation objective[/B] de légitime défense ? ), non un "jugement" psychologique de l'intention.