NilLe 08/10/2009 à 18:21
Bon, je suis un peu hors sujet par rapport au post, mais dans le sujet du titre...
Sincèrement, il faut arrêter avec plusieurs choses, qui ne sont pas forcément spécifiques au cas Frédéric Mitterrand. :
- Les élus sont des hommes comme les autres ; il y a quelques années, il y avait une certaine distance entre la vie privée ou, en tout cas, réduite à l'entourage proche et la vie publique de ceux-ci. Aujourd'hui, ils n'ont plus droit à ça (principalement à cause des nouvelles technologies). Que le peuple le leur rende au moins un peu.
- Les ministres ne sont pas élus du peuple. En tout cas, pas pour cette fonction. Si, si, même si ça ne change pas grand chose par rapport au point précédent (ils sont des hommes comme les autres, patati patata), ça change beaucoup de choses vis à vis de leurs comptes à rendre. Les comptes sont rendus au président (qui, lui, a des comptes à rendre au peuple).
- Faut quand même être un peu con pour publier ses frasques sexuelles sous son vrai nom quand on est un personnage public. Ou alors aimer provoquer/vouloir se caser dans un mouvement idéologique/social/artistique. Mais à ce moment-là, faut assumer le retour de manivelle possible...
- Faudrait quand même que les journalistes apprennent à faire un vrai travail d'investigation. Quand Marine Le Pen prend à parti publiquement quelqu'un sur un plateau, c'est toujours compliqué (elle a hérité de la technique paternelle d'envoyer des piques jamais totalement fausses, toujours très provocantes, et difficilement vérifiables sur l'instant pour les journalistes qui ne sont pas omniscients) ; on ne peut pas leur en vouloir de ne pas pouvoir la contrer. Par contre que personne ne soit capable d'aller vérifier l'information à la source (c'est pourtant pas dur de trouver un bouquin aussi récent de F. Mitterrand ?!) juste après l'intervention, ça, ça me fait quand même halluciner...