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iwannabeasushiLe 08/10/2009 à 19:11
very (./1) :
Autant te dire que je suis pour et donc contre la fameuse "transparence"; parce que je pense que les deux sont hélas nécessaires et irrémédiables (des hommes politiques aux mÅ“urs douteuse d'un coté et un peuple de l'autre qui apprécie les hommes publiques d'abord d'après l'image morale ( "honnête", "comvatif", "intègre", ..) qu'ils renvoient ). Le problème, comme je te l'ai dit, c'est de Frédéric Mitterand, dans une pure démarche d'artiste, a lui-même écrit tout cela....


Je suis assez d'accord avec les dangers de la transparence. La transparence dans l'action public oui, mais on ne doit pas arriver à violer la vie privée. Cela dit dans ce cas là, Frédéric Mitterrand a effectivement plus ou moins été son propre bourreau.
very (./1) :
exactement. Je trouve qu'iwanna as trop souvent une explication bassement matérialiste qui n'explique rien et se cache derrière une fausse facilité. (légale ou formelle). Y'a des sociétés où tout le monde mourrerait de faim avant qu'un seul ait l'idée de se prostituer. bon OK ça existe plus trop biggrin.gif ). Sinon sa description du marché aux esclaves, avec "tout est disponible" et "tout les désirs s'achètent" grâce à l'argent, et on trouve ça jouissif "malgré le coté noir pour eux", ça fait effectivement penser à un libéralisme déchainé.. ( et ça me fait penser à Lasch qui analyse Sade comme qqun qui raconte les conséquences ultimes du libéralisme mod.gif )


Alors explique moi les raisons qui font que tant de femme se prostituent en Asie du Sud-est (et Asie-Pacifique en général). J'habite là bas, et je pense plutôt mieux connaître les cultures locales que ceux restés en France, et je ne vois pas énormément d'autres explications. Au lieu de rejeter un argument, réponds y donc.

Son marché n'a rien de libéral. Tu confonds tout, ou tu le fais pour coller aux thèses étranges que tu développe sous l'effet de l'alcool. C'est une pulsion de pouvoir qui le fait agir. C'est le désir d'être celui qui contrôle, qui est maitre de l'autre qui l'excite. Pas du tout le côté vénal de la chose. D'ailleurs si tu avais lu l'extrait du Monde, tu aurais sur qu'il abordait le moment du paiement et montrait bien que l'argent n'était pas son moteur dans ce cas là.
very (./1) :
Il a joué la politique et perdu. Moi je ne lui en veux pas plus que ça ni ne l'accuse de rien; c'est un de types les plus intéressant et honnêtes du gouvernement et ce n'est pas mon rôle. Mais en politique on prend tous les coups; il est entré dans un gouvernement qui nous fait des leçons de morale toutes les 2 mns, et en tant que ministre ( de Sarko de surcroit) toussa est bien fait. Fédéric savait à quoi il s'engageait en entrant en politique !


Je ne crois pas que le gouvernement actuel fasse plus de leçons de morale que les précédents. Mais en revanche je suis d'accord sur le fait qu'il faut avoir la peau dure pour faire de la politique.
Nil (./6) :
C'est clairement lamentable... non que j'ai une quelconque pitié pour Frédéric Mitterrand (je n'arrive pas à savoir qu'en penser, en fait), ça aurait été un autre ça aurait été pareil.


Qu'est ce qui est lamentable ? Dans un post précédent tu disais que les politiques étaient des hommes comme les autres. En matière de tourisme sexuel en Asie, pour ce que j'ai pu en voir, les français sont loin d'être les derniers... Ce que Frédéric Mitterrand a pu faire ne remet certainement pas en cause ses qualités humaines et sa compétence de ministre.
very (./7) :
En retirant le coté "toujours très provocantes", c'est en gros ce que font tous les hommes politiques quand ils doivent jouer la comédie sur un plateau tv. En gros, c'est une politique comme une autre + sa spécificité héritée du FN qui est une "rupture violente" avec la classe politique en place. Mais excepté ça, entendre un socialiste qui caricature Sarko ( "donner de l'argent aux riches etc" ) ou un huémpéïste qui parle de sécurité ou d'économie, c'est un peu pareil. (je veux dire: autant biaisé, hypocrite, malhonnête, un peu démago )


Marine Le Pen vaut bien son père, et c'est déplorable qu'il lui suffise de citer le mot magique "pédophilie" (a tort d'ailleurs) pour que tout le monde perde la raison et s'enflamme. Finalement Outreau n'est pas si loin.