8Fermer10
NilLe 29/10/2009 à 13:18
creamy64 (./4) :

Merci de ton aide Nil.
si j'ai choisi le plan dialectique c'est parce que c'est le seul que j'arrive à comprendre. Etant donné que je n'ai jamais fait de dissertation.
selon toi il faudrait que je strusture ma réponse sur deux grandes parties:
I- L'auteur ne peut que s'engager II- Les répercutions de son engagement


Oui, c'est ce que je ferais. Ça reste quand même un peu plus compliqué à gérer qu'un plan dialectique, mais je trouve ça plus logique (et puis ça te permettrait aussi de te rendre compte qu'il n'y a pas de "plan idéal" ... le plan idéal, c'est celui qui te permet de construire un raisonnement dans aller trop dans le hors du sujet, en embrassant le plus possible d'éléments pour ne rien oublier dans ta démarche, et qui te permets d'aboutir à une conclusion solide). Je ne vais pas recommencer mon discours 1000 fois répété, mais je trouve que le plan dialectique le le plan thèse/antithèse/synthèse est dangereux. Il donne l'impression d'être plus facile (on définit une problématique, on cherche son opposé, et on travaille là-dessus), mais on a le risque de se tromper d'antithèse et, surtout, ça interdit très souvent d'aborder le sujet plus largement (il peut y avoir plusieurs problématiques, plusieurs thématiques qu'il est bon de développer). Et, pour finir, ça interdit des libertés de style, ce qui fait qu'on se retrouve très vite avec des systématiques (au niveau des phrases d'accroche, etc.).

Bon, sinon, pour reprendre... oui, mon plan serait comme tu le résumes, mais c'est quand même un peu caricatural... Ca serait plutôt :
* Qu'est-ce que l'engagement pour un poète (et pour un artiste en général) ?
- Le choix de l'engagement actif (engagement politique, religieux, idéologique) (je commencerais par ça même si c'est moins logique, parce que c'est plus évident pour ourir le sujet)
- Problématique de l'engagement actif/passif : à partir du moment où on réalise quelque chose et qu'on le soumet au public, on s'engage, qu'on le veuille ou non. La question de l'engagement artistique et esthétique (l'exemple de l'Oulipo, des parnassiens, etc.)
→ Mini conclusion : le poète (et l'artiste en général) ne peut que s'engager. Sauf à enfermer ses réalisations et à les détruire avant sa mort sans que ça se sache (sinon, l'acte même de destruction peut être considéré comme un acte esthétique engagé, etc.)

* Quelles sont les répercussions de cet engagement volontaire d'une part, implicite d'autre part ?
- Répercussions directes (poésie pamphlétaire, poésie résistante, utilisation d'un moyen de communication assez subversif [par exemple, La Fontaine, dans ses Fables, critique souvent ouvertement ses proches qui sont aussi ses lecteurs, mais "ça passe" parce que c'est de l'art]).
- Répercussions indirectes (acte de résistance à un instant donné qui sert de modèle des années plus tard à d'autres résistants, par exemple)
- Répercussions artistiques et esthétiques (influence du poète sur les productions futures et sur celles de ses pairs...)
- Le poète témoin de son temps, par son engagement implicite (par exemple, chez les romantiques, même dans les poèmes non directement engagés, on a un fabuleux témoignage des préoccupations de leur époque - parallèle avec la découverte de la psychanalyse, etc.)

Bon, ce sont des pistes, il y a beaucoup de travail à faire à partir de là. Bon courage !