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iwannabeasushiLe 28/02/2010 à 23:23
Souane (./122) :
Je ne sais pas, je n'en ai pas rencontré. Je me suis en revanche sentie plus proche de tous les étrangers parlant français que j'ai rencontrés jusqu'à présent (et il y en a eu un paquet) que de toute autre personne. Pas forcément du point de vue des idées (et encore, si cette personne a eu une éducation à la française...), mais vraiment d'un point de vue psychologique : c'est ma langue, donc ça me parle.


Je comprends le mécanisme, et je serais malhonnête de prétendre que je n'y suis pas sensible. Mais je me sens tout de même plus proche d'un non francophone qui partage les valeurs des Lumières qu'avec un intégriste francophone quelconque.
Souane (./122) :
Quel est le problème à ne pas vouloir se battre ? Je suis une pacifiste, c'est peut-être ce qui nous sépare ? mod.gif L'idée est justement de vivre en paix... Alors je sais que ça va contre les mouvements "naturels", mais avec un peu de volonté politique, ça ne me paraît en rien impossible.


Se battre était une figure de style bien entendu. Je parlais de compétition économique (stimulante au demeurant !). Il ne faut pas reculer devant la difficulté.
Souane (./122) :
Autre chose : à supposer qu'on maintienne notre avance en terme de conception (ie. on invente des technologies trop top de la mort), on ira quand même, à terme, les produire là où ça coûte moins cher. Or tous les européens ne peuvent pas devenir ingénieurs...


Il existe des activités non délocalisables, et devenir ingénieur n'est pas une fin en soit. Si l'Europe sait suffisamment se réinventer, alors elle pourra maintenir son mode de vie. Sinon ce sera le déclin.