iwannabeasushi (./194) :
Vous en avez pas marre de caricaturer mes propos ? Je ne dis jamais que protectionnisme = autarcie ! Et ça devient vite chiant de discuter avec des gens qui usent de méthodes aussi fatigantes...
-bha tu affirmes "si y'a protectionnisme, l'économie du pays va stagner au bout d'un moment" : à part dans le cas d'une autarcie totale (et encore j'ai déjà exprimé mes réserves ), je ne vois pas pourquoi tu pourrais affirmer pareille chose. Quand tu parles du fleuve qui coule, c'est pareil, implicitement tu nous décris comme des extrémistes qui voudraient essyaer de boucler toutes les frontières jusqu'au délire.
iwannabeasushi (./194) :
Pour ce qui est des droits de douane, ils faussent le marché. Ça peut être un choix politique, mais c'est contre productif d'un point de vue global.
Mais ça peut être positif pour certains pays particuliers. Comme le lieu de la politique est la nation (ou l'ethnie), il faut admettre que c'est un choix raisonnable profitable pour certains pays. ( dans des situations assez diverses : du petit pays Africain ou SudAm qui veut de développer en faisant naitre une industrie nationale -- nécessairement moins performante au début que les multinationales étrangères --, à des pays comme l'Italie ou la France qui payent trop cher l'évaportation du tissu industriel )
Quand au bénéfice global du libre-échangisme, il serait à discuter selon les cas. Il y a par exemple une malédictions des petits pays très peu développés qui ont du mal à s'enrichir en régime libre-échangiste absolu, ils y arrivent souvent mieux avec un certain protectionnisme national. (une sorte de trappe du à la trop performante concurrence étrangère, facile à vérifier en pratique ). Mais vaut-il mieux qu'il reste pauvre en consommant étranger ou qu'il se développe et échange ensuite normalement avec les autres ?
Je pense vraiment que le protectionnisme doit se regarder au cas par cas et ne dois pas faire l'objet d'une idolâtrie dogmatique des "grand principes" ( c'est toi l'idéaliste ^^ ). Je pense aussi qu'il faut le lier aux enjeux stratégiques et culturels, et ne pas le laisser dans le pur ciel abstrait de l'économie.
iwannabeasushi (./194) :
Si le protectionnisme était la solution miracle, tu ne penses pas que des pays s'y seraient mis avec succès ?
-je n'ai jamais dit que c'était une solution miracle, mais que ça pourrait répondre à certains problèmes
-Tu crois vraiment que le pays sont des agents économiques rationnels qui font les choix optimaux pour eux ?
iwannabeasushi (./194) :
Ben oui, les grands idéaux et tout. J'aime la masturbation intellectuelle comme mon prochain, mais de temps en temps il faut être réaliste.
Je suis réaliste, donc je considère l'économie comme une donnée importante mais secondaire des sociétés. Comme par hasard c'est également la vue de beaucoup d'historiens et d'anthropologues, mais bon sûrement se masturbent-ils plus que les économistes...
Ce n'est pas du tout une question de principe chez moi. Je l'ai constaté, au niveau le plus humain possible. Certains chiffres tendent à la montrer, comme celui qui tente de chiffrer le bonheur d'une population : c'est simple, à partir d'un certain niveau de développement (vers les 60s aux US je crois), il stagne et n'est plus du tout corrélé au progrès économique.
Cela nous dit quelque chose de simple : à partir du moment où les gens vivent assez bien (mangent bien, on un toit, travaillent raisonnablement), avoir trois gadgets technologiques de plus ne les rends pas plus heureux, et le bonheur est plutôt en rapport avec notre situation affectueuse etc. Ce n'est qu'une illustration de ce que je disais plus haut. La France de 2010 n'est pas plus heureuse que celle de 1970, c'est tellement évident !
Il faudrait également réfléchir à ce que tous les progrès de l'économie nous font perdre sur d'autres plans ( non chiffrés dans le PIB... ). Pour ma part je suis désormais convaincu que
chaque progrès de l'économie et de la technique (apcm) implique une perte d'ampleur équivalente sur d'autre domaines sociétaux. Il n'y a que les économistes qui sont incapables de saisir ces remarques, car pour eux l'économie n'est pas un moyen mais une fin.
iwannabeasushi (./194) :
Mais même si ce n'est pas une réflexion consciente, une personne fera probablement un choix différent si son heure supplémentaire est rémunérée 10€ ou 100€.
Oui, oui. Mais bon en moyenne l'Italien du Sud ne réagira pas pareil que l'Allemand pour tout un panel de rémunérations.
iwannabeasushi (./194) :
Ah, je ne savais pas que Philippe le Bel et François 1er étaient aussi des jacobins, eux qui ont pourtant beaucoup fait pour unifier le royaume de France.
C'est vrai que la combinaison centralisme-étatisme était déjà bien ancré avant, mais c'est la République qui a tiré le coup de grâce. ( peut-être simplement à cause de la concomitance avec certaines techniques )
iwannabeasushi (./194) :
Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique de Kant qui est très courte et très accessible.
Ha kant ! Le philosophe le plus niais après Hegel ! L'esprit de système allemand dans toute son insupportable et lourde bêtise !! Que dire encore a quelqu'un qui aujourd'hui le donne comme une référence ? Ouvrir les yeux et arrêter de croire à de pareilles fables ?
iwannabeasushi (./194) :
La consommation étant la demande et le travail l'offre, ils sont liés et déterminent l'équilibre de marché. Je ne vois rien de contradictoire entre deux courbes qui se croisent en un point.
Je te parlais d'un point de vu culturel : une culture totalement orienté vers la jouissance consommation n'est peut-être pas celle qui favorise un esprit petit-bourgeois d'investissement dans le travail et d'effort sérieux.
iwannabeasushi (./196) :
Tu t'es relu avant de poster ? L'Allemagne, second exportateur mondial derrière la Chine, serait un pays protectionniste ? Soit tu trolles, soit tu ne connais pas la définition de "réciprocité".
Disons qu'ils ont une préférence nationale officieuse et culturelle qui marche assez bien.
iwannabeasushi (./196) :
C'est fou comme le paternalisme pénitent est encore vivace chez certains.
Chez un chrétien démocrate, que veux-tu ! La pénitence est son essence même...